Ouagadougou (Burkina Faso) - La chute du prix de l’or s’est ressentie au sein des sociétés minières au Burkina Faso qui ont opéré environ cinq cent licenciements de travailleurs, a-t-on appris de source proche de la Chambre des mines.
Selon des informations émanant d’un document intitulé ‘’note conjoncturelle dans le secteur minier’’ et datée du 31 juillet 2013, les sociétés minières en exploitation au Burkina Faso ‘’se sont senties obligées de se séparer d’environ 500 travailleurs’’.
Dans un article récemment publié dans la presse, l’on apprend que la société minière de Taparko a licencié une trentaine de travailleurs et que la majorité licenciés était des délégués du personnel et des délégués syndicaux.
Selon le même journal, le record des licenciements a été enregistré à Kalsaka mining avec 300 agents licenciés, alors que la société minière d’Essakane exploitant la plus grande mine d’or aurait mis à la porte 76 travailleurs.
D’autres entreprises comme Gryphon, Inata, etc. sont aussi cités pour avoir viré des agents.
Par la note conjoncturelle, la chambre des mines, chargée de défendre les intérêts de ses membres, a jugé nécessaire de tenir le gouvernement informé de la situation difficile que traversent les sociétés minières.
Les sociétés de production aurifère au Burkina Faso sont confrontées à une baisse continue des cours des métaux ces derniers mois. L’or serait le plus touché affecté par cette baisse.
En effet, le cours de l’or est passé de 1 900 dollars l’once en 2012, à moins de 1 300 dollars l’once à la fin du premier trimestre de 2013, représentant une chute de 31,5%.
