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Burkina: «Le Haut conseil du dialogue social n’est pas aux mains des décideurs» (Responsable)

Publié le samedi 20 juillet 2019  |  AIB
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© Autre presse par DR
Le Président du Haut conseil du dialogue social (HCDS), le Professeur Domba Jean Marc PALM (Photo) a été reçu en audience par le Premier ministre, Christophe Joseph Marie DABIRE
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Ouagadougou – Le président du Haut conseil du dialogue social (HCDS), Jean Marc Palm, a déclaré lundi, dans une interview accordée aux Editions Sidwaya, que son institution n’est pas aux mains des décideurs parce que selon lui, elle n’a pas vocation à avoir des positions partisanes compte tenu de ses composantes.

«Nous ne pouvons pas prendre position pour le gouvernement, ni pour le patronat, ni pour les travailleurs. Nous travaillons dans l’intérêt supérieur de la nation», a indiqué le président du HCDS, Jean Marc Palm dans une interview réalisée par Sidwaya.

Selon M. Palm, le rôle du Haut conseil du dialogue social est de faciliter les discussions entre les différentes parties, afin d’aboutir à des décisions consensuelles.

Dans son entretien avec le journal d’Etat, il a confié que le président du Faso, le Premier ministre ou n’importe quel ministre peut saisir son institution en cas de problème.

«Nous pouvons aussi nous autosaisir d’une question. Nous pouvons même être saisi par un syndicat ou par une administration qui a des problèmes», a-t-il affirmé dans l’interview en expliquant que cela a été le cas, avec la poste Burkina où le DG a saisi le HCDS.

Et de préciser : «Nous travaillons avec des organisations et non des individus. Le travailleur qui n’est pas affilié à un syndicat va chez le médiateur du Faso».

Pour lui, dans une situation où les protagonistes sont intransigeants, le rôle du HCDS consiste à calmer les esprits en attendant de trouver une solution au problème posé.

Il a, par ailleurs, expliqué que la trêve sociale, contrairement à ce que les gens pensent, ne se décrète pas et ne s’impose pas.

«C’est un processus qu’on conduit, qui se négocie avec des engagements de part et d’autre. Les différentes parties prennent l’engagement, et c’est ensemble qu’on détermine la période et le contenu de la trêve», a-t-il poursuivi.

En rappel, le Haut conseil pour le dialogue social (HCDS) a été institué par décret le 5 mai 2017 avec pour mission d’instaurer une culture du dialogue social au Burkina Faso.

Agence d’information du Burkina

FO/no/ak
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