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Opérationnalisation du Sénat : Le rapport d’étape circonstancié remis au Président du Faso

Publié le lundi 2 septembre 2013 | Sidwaya

© aOuaga.com par A.O
Opérationnalisation du Sénat : le rapport d`étape circonstancié remis au chef de l`Etat
Vendredi 30 août 2013. Ouagadougou. Le Comité de suivi et d`évaluation de la mise en oeuvre des réformes politiques consensuelles a remis au chef de l`Etat le rapport d`étape circonstancié sur le processus d`opérationnalisation du Sénat

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Mise en place du Sénat

Le comité de suivi et d’évaluation de la mise en œuvre des réformes politiques consensuelles, conformément aux instructions du Président du Faso, a remis, le 30 août 2013, son rapport circonstancié sur le processus d’opérationnalisation du Sénat, à Blaise Compaoré.

Un document de 16 pages. C’est le rapport d’étape circonstancié que le comité de suivi et d’évaluation de la mise en œuvre des réformes politiques consensuelles a remis, le 30 août 2013, au Président du Faso, Blaise Compaoré. Celui-ci, qui attend d’en prendre connaissance, n’a pas fait de déclaration à la presse. La tâche est revenue au ministre d’Etat, ministre chargé des relations avec les institutions et des réformes politiques, Bongnessan Arsène Yé, d’édifier les journalistes, sans pour autant dévoiler le contenu du rapport, « bienséance obhttp://news.aouaga.com/cms/articles/modifier.asp?ID=12497lige ». Selon lui, dès le premier jour (Ndlr : le 16 août 2013, les travaux, à huis-clos, avaient été lancés par le Premier ministre), ils se sont réunis, et ont mis en place un comité de 12 membres qui comprenait 6 composantes qui ont pris part aux travaux du Conseil consultatif sur les réformes politiques. Ce sous-comité de 12 membres a travaillé à recevoir toutes les propositions nouvelles des composantes, au regard des controverses et préoccupations nouvelles qui sont nées, aussi bien au niveau de l’opinion publique que des composantes même qui ont pris part aux travaux du Conseil consultatif sur les réformes politiques (CCRP).

Les décisions prises par consensus

Ils ont fait un « travail de synthèse », lequel a été soumis à l’ensemble des 30 membres du comité de suivi et d’évaluation de la mise en œuvre des réformes politiques consensuelles. « Et point par point, nous avons essayé de passer en revue les nouvelles propositions allant dans le sens de prendre en compte les différentes critiques qui sont exprimées au sein de l’opinion publique. C’est ce consensus que nous avons trouvé qui figure dans le rapport que nous venons de remettre au Président du Faso », a noté le ministre d’Etat.
Quelles peuvent être ces nouvelles propositions étudiées ? « Pour ce soir, je ne pourrai pas vous le dire, parce que la bienséance ne me l’autorise pas. Quand quelqu’un vous demande un rapport et que vous le lui remettez, vous lui donnez le soin de le lire, avant d’en dévoiler le contenu à l’opinion publique », a souligné Arsène Bongnessan Yé. Toutes sortes de propositions ont été recueillies, y compris celles de personnes qui pensaient même qu’il fallait supprimer purement et simplement le Sénat, a ajouté le ministre d’Etat. Le ministre Yé a mentionné, par ailleurs, que toutes les décisions ont été prises par consensus au sein du comité de suivi et d’évaluation et que c’est seulement celles-ci qui ont été remises au chef de l’Etat. La presse nationale s’est déplacée en masse pour la remise du rapport au chef de l’Etat qui a eu lieu à sa résidence. Le 12 août 2013, le chef de l’Etat, dans le « souci de garantir l’unité nationale, de préserver les acquis démocratiques (…) », a instruit le Premier ministre et le ministre d’Etat, ministre chargé des réformes politiques de lui soumettre, au plus tard le 31 août 2013, un rapport circonstancié sur l’opérationnalisation du Sénat. Le rapport apprêté est le fruit d’une concertation qui a eu lieu du 23 au 30 août 2013. Aux dires de M. Yé, conscients de l’importance de leur mission et des attentes que fondent les populations sur les résultats de leurs travaux, ils ont fait montre d’un sens élevé de responsabilité, en faisant de la recherche du consensus un principe cardinal.

Souleymane SAWADOGO

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