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Le Quotidien N° 854 du 30/8/2013

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Institut national de formation artistique et culturelle (inafac) : 4 nouveaux musiciens sur le marché artistique et clôture des vacances artistiques 2013
Publié le lundi 2 septembre 2013   |  Le Quotidien


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© Autre presse par DR
Le ministre de la Culture et du Tourisme, Baba Hama


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L’INAFAC, institut national de formation en arts du spectacle et en arts plastiques, vient de mettre sa nouvelle cuvée sur le marché artistique. Elle est nantie de 4 musiciens maitrisant la guitare, le piano, la batterie... Elle a aussi été l’objet de la clôture des vacances artistiques. La cérémonie a connu la participation des parents d’élèves et celle de Baba Hama, ministre de la Culture et du Tourisme.
Le Burkina, pays de festivals de par le Salon international de l’artisanat de Ouagadougou(SIAO), du FESPACO, est un pays de rythmes et de danses et surtout de Chants se matérialisant par la Semaine nationale de culture(SNC). Pays où la musique est une seconde nature pour ses habitants, la cuvée artistique de 4 musiciens de l’INAFAC ayant subi 3 années de formation, vient à point nommé à un milieu qui manque cruellement de spécialités. Selon Baba Hama, de ministre de la Culture et du Tourisme, «  la musique est de nos jours une question science, il faut savoir déchiffrer une gamme. Aussi nous avons besoin d’instrumentistes, car, c’est eux qui forment les groupes artistiques, les orchestres ». Pour souligner leur importance,continue-t-il en disant « c’est eux qui accompagnent les musiciens en live et quand on est musicien, c’est le live qui est le plus important. De nos jours, tous peuvent rentrer en studio et faire sortir des albums à l’aide de la programmation, mais cela ne fait pas d’eux des musiciens mais des techniciens supérieurs de studio ». Pour Jules Yaméogo, directeur de l’INAFAC, son institut forme des artistes qui font leur preuve à travers les orchestres et ateliers de peinture. Le résultat obtenu en cette année 2013 n’a pas été sans obstacle en raison d’un manque crucial de moyens. En effet, le directeur de concéder «  cette année a particulièrement été difficile avec un manque cruel d’instruments de musique et de matériel d’arts plastiques et nous n’avons pu concrétiser l’année que par l’aide du ministère, par sadotation de 1 million qui nous a permis de réparer 8 piano,11 guitares… ». Continue-t-il ses propos que « L’INAFAC, pour répondre aux besoins du temps se doit de renforcer les capacités d’accueil et surtout les modules de formation ». A cela Djénéba Konaté, 2e de la 5e promotion, d’ajouter  « la formation n’a pas été facile car pour être bon il a fallu en plus des cours qui sont donnés et du matériel de formation en acquérir d’autres. A ce effet pour j’ai fait l’acquisition de ma propre guitare ». La cérémonie, ponctuée d’une bonne reprise de Rokia Traoré par Djénéba Konaté a connu son point culminant par des ballets et des chants des stagiaires, chose qui a permis de mettre à nue des talents cachés et des potentialités antistatiques chez les tous petits. Elle a aussi fait l’objet de remise d’attestations au plus méritants. A ce effet Baba Hama apprécie à sa juste valeur l’initiative de l’INAFAC qui, par cette initiative, permet l’émergence du talent. Pour les bénéficiaires de ces vacances artistiques, cette formation leur a permis de développer leurs capacités et facultés en arts du spectacle et en arts plastiques. Pour permettre la stratégie de valorisation des arts et de la culture dans le système scolaire du Burkinabè, un plan d’investissement et d’équipement de l’INAFAC est en préparation d’après le ministre. La rentrée est prévue le 4 novembre et les frais d’inscription s’élèvent à 60 mille FCFA .
Par Delwindé Carine Bénazir
ILBOUDO (Stagiaire)

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