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Développement des secteurs sociaux : Ce n’est pas l’affaire du seul gouvernement
Publié le dimanche 1 septembre 2013   |  L’Hebdomadaire


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© Autre presse par DR
Le chef du gouvernement, Luc Adolphe Tiao


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A l’image des écoliers qui regagnent leurs classes, les membres du gouvernement reprennent le chemin de leurs bureaux pour se replonger dans les dossiers qui les attendent. Il faut espérer seulement qu’ils aient pu tirer grand profit de ces quelques jours de repos pour ne pas s’essouffler à mi-parcours dans l’exécution de leurs tâches ministérielles qui, il faut le dire, deviennent de plus en plus ardues dans ce contexte de tensions sociales.

En effet, les attentes des Burkinabè sont nombreuses et les ressources ne permettent pas toujours de donner satisfaction à toutes les couches sociales de notre pays qui expriment des besoins, faisant croire à certaines d’entre elles, qu’elles n’ont pas droit au chapitre.

Le gouvernement qui sait qu’une telle discrimination n’a jamais effleuré sa pensée se doit de donner des gages de sincérité. Pour cela, le meilleur moyen est sans contexte le dialogue et la concertation.

Certes, l’Etat burkinabè en fait déjà beaucoup mais il ne doit pas se lasser quant il s’agit d’œuvrer à l’atteinte d’un objectif aussi noble comme la préservation de la paix sociale. Les tournées du chef du gouvernement et de certains de ces ministres à travers le pays leur ont permis de se rendre compte des attentes des populations.

Chaque citoyen est un acteur de développement

La couche paysanne par exemple attend toujours plus d’appuis en intrants pour garantir une production de qualité ou parfois, pour sauver la saison pluvieuse. Le gouvernement doit également se mettre à l’œuvre pour trouver les solutions idoines aux problèmes de nos universités, mais au delà, de tout le système scolaire.

Rien ne servira en effet d’apporter les bonnes réponses aux difficultés que vivent les universités si au secondaire, les dispositions ne sont pas prises  pour une acquisition des connaissances dans la sérénité.

Que dire alors des nombreux jeunes qui espèrent de tout cœur que la déconcentration de leur ministère de tutelle leur permettre de prendre leur destin en main à travers des activités d’affirmation de soi. Mais au même moment, ils scrutent l’horizon de l’emploi pour sortir de la dépendance vis-à-vis de la société.  

Ce sont autant de défis qui attendent le gouvernement. Cependant, les citoyens doivent se rendre à l’évidence qu’aucun gouvernement à lui seul ne peut donner des suites favorables à toutes ces attentes. Les citoyens eux-mêmes doivent être les premiers acteurs pour créer les conditions de la réussite.

Le premier reflexe attendu d’eux est celui de citoyen responsable. C’est-à-dire un Burkinabè conscient des limites financières de son pays et qui par conséquent ne brûle pas et ne casse pas le bien public ou privé.

Ce citoyen nouveau et responsable est aussi celui qui s’acquitte dans les délais de ses taxes et impôts. Allons-nous oublier que les soutiens que nous recevons de nos partenaires techniques et financiers sont des taxes collectées auprès des autres peuples  ?

Alors, comme la crise a cerné le monde entier et qu’aucun pays, grand ou petit, n’y échappe, donnons-nous les moyens d’atténuer ses effets sur notre pays. Il suffit simplement d’avoir les réflexes d’un bon citoyen  : un Burkinabè respectueux des lois de la république. Tout simplement être un Burkinabè authentique. Ce n’est pas la mer à boire. Vivement alors que les Burkinabè adoptent ce changement de comportement pour ouvrir de belles perspectives pour la nation.

Talato BAMOGO

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