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Burkina Faso : lancement des travaux de construction d’une mine d’or prévu vendredi

Publié le vendredi 24 mai 2019  |  Xinhua
Christophe
© Présidence par DR
Christophe Joseph Marie Dabiré, Premier Ministre, chef du Gouvernement
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Le Premier ministre burkinabè Christophe Joseph Marie Dabiré, va procéder vendredi, au lancement des travaux de construction de la mine d’or à Bomboré, d’une capacité de production de plus de 30 tonnes d’or, dans la commune de Mogtédo, dans la province du Ganzourgou, région du Plateau Central, a-t-on appris jeudi de source officielle.

Cette mine, exploitée par la société canadienne, Orezone Bomboré SA a une capacité de production estimée à 31 tonnes d’or brut pour une durée d’exploitation d’environ 12 ans.

Selon un communiqué de la Primature, la construction de cette mine, s’inscrit dans la vision du président Roch Marc Christian Kaboré, qui est de faire des mines et des carrières à l’horizon 2026, "un sous-secteur compétitif et un levier important de développement socio-économique durable du Burkina Faso".

La mine de Bomboré va générer 144 milliards de francs CFA en termes d’impôts et de taxes au profit du Budget de l’Etat, et plus de 1 000 emplois pendant les phases de construction et d’exploitation, avec environ 90% de nationaux, selon la même source.

Elle contribuera également à l’augmentation de la production aurifère et subséquemment au renforcement de la contribution du secteur des mines à l’économie nationale.

Cette mine portera à 15, le nombre de mines industrielles que compte le pays, dont quatorze mines d’or et une mine de zinc.

Le Burkina Faso a connu un boom minier ces dix dernières années. La production de l’or a atteint 51,63 tonnes en 2018 contre 46,39 tonnes en 2017, soit une hausse de 11,3%, tandis que les flux d’investissements directs dans le secteur de l’or ont atteint 1 462 milliards de FCFA en 2018 contre 1 388 milliards de FCFA en 2016.

La part de ce sous-secteur dans le PIB est passée de 7,9% en 2015 à 11,4% en 2017 puis à 10,6% en 2018 dépassant ainsi l’objectif de 10,2% visé en 2020.

L’exploitation minière est actuellement sous la menace terroriste au Burkina Faso.
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