Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Annonces    Femmes    Nécrologie    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Économie
Article
Économie

Le gouvernement burkinabé promet d’aider ses cotonculteurs

Publié le vendredi 24 mai 2019  |  Agence de Presse Africaine
Signature
© aOuaga.com par AO
Signature d`une assurance en faveur des producteurs du coton entre la Sofitex et les assureurs
Jeudi 17 Mai 2018. Ouagadougou. La Sofitex et les assureurs ont signé une assurance en faveur des producteurs du conton.
Comment


Le gouvernement du Burkina Faso a pris des mesures supplémentaires d’accompagnement des producteurs de coton au titre de la campagne 2019-2020, rapporte le communiqué du Conseil des ministres de mercredi.

Le document dont APA a obtenu copie jeudi renseigne que ces mesures ont été prises «dans la perspective d’une relance durable de la production cotonnière au Burkina Faso», soulignant que le gouvernement a marqué son accord pour l’octroi d’une subvention de plus de 11 milliards f cfa destinée à l’apurement des impayés internes des producteurs au titre des campagnes 2017/2018 et 2018/2019.

«Il (le gouvernement) a également accepté la subvention de deux milliards trois cent neuf millions six cent mille (2 309 600 000) F CFA accordée par les sociétés cotonnières aux producteurs afin de porter le prix de cession des insecticides de spécialité de 7 800 F CFA à 7 000 F CFA», note le compte rendu du conseil des ministres.

Au nombre des mesures visant à booster la culture, le gouvernement avait fixé le prix bord champ du kilogramme de coton, pour la campagne cotonnière 2019/2020, à 265 FCFA, soit une hausse de 15 FCFA, comparativement à la campagne écoulée.

Contrairement aux ambitions des acteurs du coton burkinabè qui visaient 800 000 tonnes de coton-graine, la production pour 2018-2019 s’est établie à 436 0000 tonnes, soit une baisse de 29% par rapport à la campagne précédente.

Cette contreperformance a fait dégringoler le Burkina Faso qui est passé de la première à la quatrième place des producteurs sur le continent africain, derrière le Bénin, le Mali et la Côte d’Ivoire.

Les raisons avancées pour expliquer cette situation sont, entre autres, les changements climatiques, le boycott d’une partie des producteurs et la menace terroriste dans certaines zones de production.
Commentaires

Sondage
Nous suivre
Nos réseaux sociaux

Comment