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Grève du SYNTSHA : le gouvernement déplore des déces

Publié le vendredi 24 mai 2019  |  Sidwaya
Léonie
© Autre presse par DR
Léonie Claudine LOUGUE, Ministre de la santé
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La traditionnelle conférence de presse du gouvernement a réuni, le jeudi 23 mai 2019 à Ouagadougou, les ministres en charge de l’éducation nationale, Pr Stanislas Ouaro et celui de la Santé, Pr Léonie Claudine Lougué. Elle a porté essentiellement sur les préparatifs des examens de l’année scolaire 2018-2019 et le protocole d’accord avec les syndicats de la Santé sur la Fonction publique hospitalière.

La grève des agents de santé a déjà causé de nombreuses victimes. C’est la ministre de la Santé, Léonie Claudine Lougué qui l’a dit, lors du point de presse du gouvernement. Elle a expliqué qu’en dépit des dispositions prises pour assurer le service minimum dans les services vitaux, deux nouveau-nés seraient décédés à la suite de l’arrêt de travail. De plus, deux femmes ont perdu la vie bien qu’elles ont bénéficié des soins. Qu’est-ce-qui sera fait pour sauver d’autres vies ? A cette question, la ministre Lougué a dit déplorer la situation qui interpelle, à l’entendre, toute la population.

«Le gouvernement reste ouvert pour la poursuite du dialogue social et fonde l’espoir que les partenaires sociaux vont œuvrer à garantir l’offre de soins aux populations», a-t-elle souhaité. Mme Lougué s’est aussi attardée sur la question des carrières des agents, qui exigent le reclassement en A1 des attachés de santé et des conseillers d’élevage. Concernant la Fonction publique hospitalière (FPH), elle a affirmé que son opérationnalisation se poursuit avec l’adoption de certains textes.

Réaménager les programmes d’enseignement

Lors du point de presse, la finalisation de la rédaction du statut valorisant, le traitement des indemnités de logement et spécifiques, le dossier relatif à la bonification d’échelon et celui des agents des ex-garderies ont été minutieusement ‘’décryptés’’ par le ministre en charge de l’éducation nationale, Pr Stanislas Ouaro. Il a indiqué que tous ces dossiers sont sur la ‘’bonne voie’’, avec le concours de toutes les directions de son département et du ministère en charge des finances. Ce constat a été aussi fait au niveau de la bonification d’échelon : «A ce jour, plus de la moitié des actes ont été signés certes. Mais un retard n’a pas permis d’assurer la correction financière de tous les actes pris», a-t-il justifié. Et d’ajouter qu’au cours du mois de juin, l’accent sera mis sur le dossier de bonification, avant que les techniciens du ministère de la Fonction publique, ne soient pris pour le traitement des dossiers des sortants des écoles à partir de juillet. «Les responsables des structures régionales prendront des mesures pour faire le point de la situation des agents qui n’auraient pas bénéficié de leurs indemnités.

Quant à l’allocation de la part des indemnités prévues au titre de l’année 2019, elle pourrait intervenir en septembre», a clarifié le ministre Ouaro. En ce qui concerne les préparatifs des examens de 2019, il a souligné qu’ils se dérouleront du 6 au 20 juin, avec un budget de plus de 14 milliards F CFA. 419 260 candidats prendront part au CEP, prévu pour le 11 juin, 304 096 au BEPC contre 314 387 en 2018, soit une régression de 3,27%. Le BEPC, les BEP et CAP débuteront le 6 juin. Pour lui, la baisse des effectifs est due à la situation sécuritaire qui prévaut dans les régions de l’Est, du Sahel et du Nord. Le premier responsable de l’Education nationale a précisé qu’à la date du 17 mai, 1933 écoles et établissements postprimaires et secondaires sont fermés, 326 152 élèves affectés par la situation sécuritaire et 9 042 enseignants seraient hors des classes.

A la question de savoir ce qui sera fait pour la réouverture de ces écoles, Pr Ouaro a rassuré qu’une stratégie est menée pour le réaménagement des programmes d’enseignement en fonction des publics- cibles et des nécessités de rattrapage des retards. Le porte-parole du gouvernement, Rémis Fulgance Dandjinou, a été interpellé sur des questions d’actualité nationale relatives à la santé de Djibrill Bassolé, à la forêt de Kua et au passage des Editions Sidwaya et de la RTB aux sociétés d’Etat.

Sur ce dernier point, il a laissé entendre que le Conseil des ministres va statuer sur le dossier et décider de la démarche à suivre. Se prononçant sur la santé de M. Bassolé, il a rappelé qu’il n’est ni son médecin encore moins son conseiller pour savoir ce dont il souffre. Quant à la forêt de Kua qui défraie la chronique, le ministre Dandjinou a clarifié que le site de Kua a été retenue parmi plusieurs proposés par les acteurs.

Afsétou SAWADOGO
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