Conférence de presse du gouvernement - Manipulation de décret, grèves et examens scolaires au menu

Publié le jeudi 23 mai 2019 | aOuaga.com

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Conférence de presse du gouvernement - Manipulation de décret, grèves et examens scolaires au menu

Au lendemain du Conseil des ministres, des membres du gouvernement étaient encore face à la presse ce jeudi 23 mai pour élucider certaines questions. Ainsi le porte-parole du gouvernement, Rémis Dandjinou est revenu sur l’affaire de manipulation de décret au MINEFID, le ministre de la Santé, Claudine Lougué, sur les grèves tous-azimuts dans son département et le ministre de l’Education nationale, Stanislas Ouaro, sur l’organisation des examens scolaires prévus pour se tenir du 6 au 20 juin prochains.

Ils étaient trois représentants du gouvernement à faire face ce jeudi 23 mai aux Hommes de média en vue de se prononcer sur des questions d’intérêt. Il s’agit du porte-parle du gouvernement, Rémis Dandjimou, du ministre de la Santé, Claudine Lougué et du ministre de l’Education nationale, Stanislas Ouaro. Le temps de grève passé dans son département avec la Coordination nationale des syndicats qui ont décidé, rien qu’hier, de lever leur mot d’ordre de boycott de l’année scolaire, ce dernier était plus à l’aie pour faire le point des préparatifs des examens scolaires. Selon le ministre Ouarao donc, le Brevet d’études du premier cycle (BEPC), les Brevet d’études professionnelles (BEP) et le Certificat d’aptitude professionnelle (CAP) débuteront le 6 juin alors que le CEP, quant à lui, est prévu pour le 11 juin 2019. Pour l’ensemble de ces examens 735 384 candidats sont inscrits.

La situation sécuritaire du pays qui a entrainé la fermeture de nombreuses écoles en l’occurrence dans les régions de l’Est, du Sahel et du Nord, a aussi occasionné une baisse du nombre de candidats au BEPC par rapport à l’année passée. «On observe une baisse de 1 254 candidats au Sahel, de 1 154 au Nord et de 1 122 à l’Est», a déclaré le premier responsable du département de l’Education.

Un budget de 14 536 685 184 F CFA est prévu pour l’organisation des examens session 2019. Par ailleurs, une session spéciale sera organisée à l’endroit des élèves en classe d’examens dont l’année scolaire a été fortement perturbée, au regard de la situation sécuritaire.
Quelle est cette affaire de manipulation de décret au Ministère de l’Economie évoquée par le porte parole du gouvernement mercredi au sortir du Conseil des ministres ?

« C’est une question délicate. Cela a fait l’objet d’un débat vif au niveau du Conseil des ministres parce que les ministres n’ont pas retrouvé ni dans le décret ni dans l’arrêté les termes de ce que nous avions convenus », a indiqué Rémis Dandjinou. En effet, le ministre de la communication relevait hier que dans le décret portant primes de motivation aux agents du MINEFID, un mot, « à la hausse » s’est glissé subtilement dans l’arrêté.

Et selon lui, « cela est contraire à l’esprit des discussions du Conseil des ministres. Donc, l’Arrêté a été corrigé dès le lendemain de sa publication sur les réseaux sociaux. Il y a un décret qui va être corrigé également parce qu’il y a une petite subtilité à l’intérieur qui n’est pas celle que nous avons définie ». Et foi de Dandjinou, les responsabilités seront très prochainement situées dans cette affaire.

Des grèves tous-azimuts dans le secteur de la santé, parlons-en. Selon le ministre Lougué des solutions sont en train d’être trouvées et contrairement aux propos du SYNTSHA, le dialogue n’est pas rompu avec les partenaires sociaux. A en croire Dame Lougué, des difficultés sont vécues dans l’application de certains accords et c’est ensemble qu’il faut travailler à lever ces goulots d’étranglement.

Faisant le bilan de la grève du SYNTSHA, débutée mardi et toujours en cours (96h), la première responsable de la santé, a indiqué que des cas de mort ont été signalés (un nouveau-né à Ouagadougou et un autre à Mogtédo dans la région du plateau-central). Deux dames seraient également décédées à Ouagadougou, même si, de son avis, il ne faut pas forcément lier tout à la grève.

Halima K

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