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Projet de construction du CHU de Bobo- Dioulasso : «Nous souhaitons qu’un consensus soit trouvé», Wang Bowei de l’ambassade de Chine

Publié le jeudi 23 mai 2019  |  Sidwaya
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© Autre presse par DR
Le chargé de communication de l’ambassade de Chine, Wang Bowei : «Contrairement à ce que les gens pensent, il y a très peu d’arbres sur le site retenu».
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Au regard de la polémique autour de la construction du Centre hospitalier universitaire (CHU) de Bobo-Dioulasso sur le site de la forêt classée de Kua, le chargé de communication de l’ambassade de Chine, Wang Bowei, était face à la presse, le mercredi 22 mai 2019, pour expliquer les raisons qui ont prévalu au choix de ce site.

L’un des sujets qui alimentent actuellement les débats au sein de l’opinion est celui de projet de construction du Centre hospitalier universitaire (CHU) de Bobo-Dioulasso sur le site de la forêt classée de Kua. Si une partie de l’opinion cautionne ce choix, d’autres par contre la jugent inappropriée.

La Chine, principal bailleur de fonds du projet, a donné sa version sur le sujet au cours d’un point de presse, le mercredi 22 mai 2019. Face aux hommes de médias, le chargé de communication de l’ambassade de Chine au Burkina Faso, Wang Bowei, a d’abord souligné l’importance de ce projet qu’il a qualifié d’historique. «Le projet de construction du CHU de Bobo-Dioulasso date d’avant la reprise des relations entre le Burkina Faso et la Chine.

Nous y accordons beaucoup d’importance car cet hôpital, de par sa capacité de 500 lits, sera l’un des plus grands établissements sanitaires du pays», a-t-il indiqué, avant d’ajouter qu’il va permettre de combler le manque d’infrastructures sanitaires dans la région. «L’hôpital que nous allons construire va profiter à plus d’une dizaine de provinces et à des milliers de personnes», a-t-il estimé.

En outre, le conférencier a insisté sur le fait que l’argent destiné à l’érection dudit hôpital soit plus de 70 milliards F CFA n’est pas un prêt mais un don que la Chine accorde au «pays des Hommes intègres» au nom de l’amitié qui lie les deux peuples. Pour ce faire, il a regretté les critiques «non logiques» concernant le choix du site qui, à l’écouter, a fait l’objet d’études préalables.

«Trois délégations d’experts chinois et burkinabè ont mené des études et fait des recherches avant le choix du site», a-t-il souligné, avant de préciser que la forêt de Kua était l’endroit idéal de tous les sites prospectés et ce, pour plusieurs raisons. «De tous les sites qui nous ont été proposés, la forêt de Kua est celle qui a fait l’unanimité entre les deux parties car c’est le site idéal», a-t-il déclaré.

«Aucun impact environnemental»
Selon les explications du chargé de communication de l’ambassade chinoise, le site, en plus des nombreux avantages sociaux, est celui qui présente le moins de risques possibles pour l’environnement. «Le CHU de Bobo-Dioulasso, une fois implantée sera facilement accessible aux populations, car elle sera située à seulement 8 km du centre-ville», a laissé entendre Mr Wang.

En outre, a-t-il fait comprendre, la partie de la forêt destinée à la construction de l’hôpital est très peu boisée contrairement à ce qu’une partie de l’opinion avance comme argument. Mieux, il a noté que des mesures ont été prises dans le cadre du projet pour la protection de l’environnement. «Nous avons prévu une station de traitement des eaux, des ordures et des gaz résiduels. Nous allons également renforcer le couvert végétal dans le nouvel hôpital», a-t-il précisé avant d’insister : «la Chine n’a aucun intérêt à détruire une forêt.

L’un de nos critères fondamentaux pour le choix d’un site de construction d’un hôpital ou pour tout autre projet est la protection de l’environnement. Et nous pouvons vous assurez qu’en la matière, nous avons de l’expérience car nous avons déjà construits plus de 32 000 hôpitaux». Qu’à cela ne tienne, le conférencier a rappelé que le dernier mot revient aux autorités burkinabè.

«Le peuple burkinabè est souverain. Nous sommes disposés à respecter la décision qu’ils vont prendre sur le sujet», s’est-il engagé. Au regard de la polémique autour de la question, le Burkina Faso peut-il perdre le projet ? A cette question des journalistes, Wang Bowei a répondu par la négative.

«Le processus est déjà lancé et les fonds nécessaires octroyés. Il ne reste plus qu’à lancer les travaux. Nous souhaitons d’ailleurs qu’un consensus soit trouvé dans les plus brefs délais car nous prévoyons de commercer la construction avant la fin de l’année», a-t-il confié.

Nadège YAMEOGO
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Sidwaya N° 7229 du 8/8/2012

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