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Burkina : Un syndicat d’étudiant exige la démission du directeur des œuvres universitaires
Publié le vendredi 30 aout 2013   |  AIB


Fermeture
© aOuaga.com par A.O
Fermeture des cités universitaires
Vendredi 02 août 2013. Ouagadougou. La direction générale du Centre national des oeuvres universitaires (CENOU) a rencontré les journalistes pour donner des explications sur la fermeture des cités universitaires. Photo : André Batiana, directeur général du CENOU


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Ouagadougou - La Fédération estudiantine et scolaire pour l’intégrité au Burkina Faso (FESCI/BF) a exigé jeudi à Ouagadougou, la démission du directeur général du Centre national des œuvres universitaires (CENOU) Dr André Batiana, un mois après la fermeture contestée des cités et restaurants universitaires.

« Le directeur général du Centre national des œuvres universitaires (CENOU) doit partir car, quand un monument n’arrive pas à prendre des décisions propres à lui, il est invalide et inefficace », a déclaré le secrétaire national de la FESCI/BF Bruno Yaméogo au cours d’une conférence de presse.

« Nous avons discuté avec notre base qui est totalement d’accord avec l’idée selon laquelle le DG du CENOU doit partir et cela va se confirmer dans les jours à venir s’il refuse de partir », a poursuivi M. Yaméogo.
Des violents heurts ayant opposé le 31 juillet et 1er août forces de l’ordre et étudiants contestant la décision « inopinée » (selon les étudiants) du CENOU de fermer cités et restaurants durant les vacances universitaires prévues du 1er août au 30 septembre 2013, s’étaient soldés entre autres, par la destruction de quinze véhicules publics et l’arrestation de cinquante personnes dont quarante-et-quatre étudiants.
M. Yaméogo a condamné la décision du Dr André Batiana, qui selon lui, « est d’abord un père de famille qui ne peut pas demander à son propre fils qu’il loge de quitter la maison en moins de 12 heures ».
« Nous sommes en train de voir les stratégies pour lui (Dr Batiana) permettre de partir en bonne et due forme car nous pensons qu’il doit partir par la porte et nous lui laissons une grande porte de sortie », a avancé Bruno Yaméogo, six jours après la liberté provisoire accordée aux prévenus.
Cependant M. Yaméogo a prévenu que « s’il (Dr Batiana) veut aussi partir par la fenêtre, il n’y a pas de problème » ajoutant que « nous allons utiliser les voies et moyens pour le faire ».
Des opposants ont accusé le pouvoir d’avoir déguerpir manu-militari les étudiants afin de les empêcher de grossir les rangs de l’opposition qui protestait depuis plusieurs semaines contre la mise en place du Sénat au Burkina Faso.
« Les étudiants souhaitent que les œuvres sociales notamment l’hébergement et la restauration soient maintenues durant la période des vacances or, nous profitons de ces moments pour faire les réparations nécessaires », avait déclaré à la télévision nationale le 31 juillet, M. Batiana.

Refusant l’aide gouvernementale de reloger « ceux qui ont des difficultés de logement », les étudiants, principaux candidats aux concours directs de la Fonction publique alors en pleine administration, ont érigé plusieurs sites avec l’aide de bonnes volontés et de l’opposition.

RS/TAA

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