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Prévention de l’extrémisme violent : le Conseil de l’Entente en quête de solutions

Publié le mardi 21 mai 2019  |  Sidwaya
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© Autre presse par DR
Le ministre de l’Intégration africaine et des burkinabè de l’extérieur, Paul Robert Tiendrebéogo
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Les pays-membres du Conseil de l’Entente tiennent, du 20 au 22 mai 2019 à Ouagadougou, leur 2e atelier d’échanges d’expériences et d’analyses sur la prévention de l’extrémisme violent.

Les terroristes usent de tous les stratagèmes pour semer la discorde entre l’Etat et les citoyens, mais aussi entre les communautés, les religions … avec des conséquences parfois désastreuses pour le vivre-ensemble et le développement socioéconomique. Pour éviter de pareilles situations, le Conseil de l’Entente a adopté une stratégie de la prévention qui se tient du 20 au 22 mai 2019 à Ouagadougou, le second atelier d’échanges d’expériences et d’analyses sur la prévention de l’extrémisme violent. Organisé sous le thème : «Dialogue inclusif, dialogue entre le centre et la périphérie et dialogue transfrontalier comme outils de prévention de la violence», ladite rencontre abordera les défis de la pacification, de la sécurisation et du développement des zones périphériques au sein des Etats et des espaces transfrontaliers, en mettant l’accent sur la prévention. «Il s’agit donc de créer un espace de dialogue inclusif entre les acteurs au sein des Etats», a expliqué le ministre de l’Intégration africaine et des Burkinabè de l’extérieur, Paul Robert Tiendrebéogo. Selon le Secrétaire exécutif (SE) du Conseil de l’Entente, Patrice Kouamé, les espaces frontaliers apparaissent aujourd’hui comme le maillon faible de l’action publique. «Il nous appartient de mener des réflexions approfondies, trouver les causes du mal et proposer des solutions aux gouvernements.

Pour ce faire, le Conseil de l’Entente est en train d’élaborer un programme intégré de développement de ces espaces et invite les organisations régionales, sous régionales et les partenaires au développement à une plus grande synergie pour faire des frontières, des pôles de développement en vue d’inverser les tendances», a-t-il souligné. D’ores et déjà, l’institution, de son avis, a inscrit trois mesures dans son plan de prévention. Il s’agit de l’institution d’une réunion annuelle des ministres chargés de la Sécurité et de la mise en place d’un mécanisme entente de renseignements, lequel a été approuvé par les ministres en charge de la Sécurité et le conseil des ministres de l’espace. «Il (mécanisme) sera, d’ailleurs soumis à la prochaine conférence des chefs d’Etat», a indiqué M. Kouamé.

Ramener la cohésion sociale

Il est également question de la mise en place d’un mécanisme-entente de prévention, de médiation et de gestion des conflits en relation avec la CEDEAO. A ces trois mesures, il faut ajouter le renforcement des capacités des forces de défense et de sécurité par la duplication des bonnes pratiques.

«Ces dispositifs ont pour but de faciliter et d’encourager le dialogue entre les différents acteurs impliqués dans la mise en œuvre des politiques publiques dans le domaine de la paix et de la sécurité», a soutenu le secrétaire exécutif. Quant au ministre en charge de l’intégration africaine, il a indiqué que les moyens d’éliminer les causes profondes de l’extrémisme violent et du terrorisme sont, entre autres, la lutte contre la pauvreté et les inégalités, le partage équitable des richesses et des fruits de la croissance entre les individus et les régions, la création d’emplois pour les jeunes, la bonne gouvernance et le dialogue social permanent.

«C’est une responsabilité individuelle et collective et chacun doit accepter et assumer la sienne», a précisé M. Tiendrebéogo. Cette rencontre se tient après celle de mai 2018 à Abidjan. «Nous avons choisi Ouagadougou au Burkina Faso, pour marquer notre solidarité avec le peuple burkinabè face à cette agression permanente dont il est victime au quotidien», a expliqué le SE du Conseil de l’Entente.

Fleur BIRBA
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