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Lutte contre la violence au Burkina : des universitaires veulent apporter leur contribution

Publié le mardi 21 mai 2019  |  Sidwaya
Université
© Jeune Afrique par François Koundou Cayatte
Université de Ouagadougou.
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Les responsables du Laboratoire langues, discours et pratiques artistiques (LADIPA) de l’Université Joseph-Ki-Zerbo était face à la presse, le vendredi 17 mai 2019, à Ouagadougou pour annoncer la tenue d’un colloque international sur le thème : «La violence dans les langues, les littératures et les arts du Sahel» du 23 au 25 mai prochain.

Bien que n’étant pas des spécialistes des armes, des universitaires peuvent, par leur réflexion, contribuer à la lutte contre le terrorisme et la violence en Afrique en général et au Burkina Faso en particulier. C’est la conviction des premiers responsables du Laboratoire langues, discours et pratiques artistiques (LADIPA) de l’Ecole doctorale Lettres, sciences humaines et communication (LESHCO), de l’Université Joseph-Ki-Zerbo qui organisent un colloque international sur le thème : «La violence dans les langues, les littératures et les arts du Sahel» du 23 au 25 mai 2019. L’information a été donnée aux hommes de médias au cours d’un point de presse, le vendredi 17 mai 2019 à Ouagadougou. Aux dires du président du comité d’organisation, Pr Albert Ouédraogo, ce colloque vise à réunir les scientifiques de toutes les spécialités des sciences du langage et de la littérature pour réfléchir, échanger les idées, les expériences et structurer un discours scientifique autour de la violence dans les langues, les littératures et les arts.

Il s’agira pour la centaine de participants attendus, de «mettre en débats le motif de la violence dans un contexte où l’extrémisme violent, le terrorisme, les replis identitaires, les velléités sécessionnistes constituent des défis émergents auxquels le continent doit désormais faire face». Pour le Pr Ouédraogo, la violence n’est pas accidentelle mais elle est d’abord imaginaire. «Nous allons donc au cours de ces trois jours de travaux, interroger les productions littéraires et artistiques d’Afrique et de notre pays, pour voir quelle est la place qui est accordée à la violence», a-t-il indiqué. Pour ce colloque, sept principaux axes de réflexion ont été retenus pour meubler les échanges.

Il s’agit de la violence dans les textes littéraires, les littératures en langues nationales et la violence, les langues nationales et langues officielles en Afrique, les usages langagiers et expression de la violence, le cinéma et l’expression de la violence, les littératures et le terrorisme au Sahel et enfin les conflits dans les arts du Sahel. L’analyse de tous ces thèmes va permettre, foi du président du comité d’organisation, de mettre en évidence les sources et les perceptions de la violence dans les langues, les littératures et les arts. A la fin de la rencontre, un ouvrage scientifique sur la problématique sera produit et remis aux autorités pour les aider à bannir la violence hors des frontières du «pays des Hommes intègres».

Nadège YAMEOGO
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