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Le Quotidien N° 852 du 28/8/2013

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Le SNEA-B au MENA: « Nous allons repartir à la table des négociations pour la dernière fois », Blégné Séma
Publié le mercredi 28 aout 2013   |  Le Quotidien


Syndicats
© aOuaga.com par A.O
Syndicats : le SNEA-B en conseil syndical les 26 et 27 août
Lundi 26 août 2013. Ouagadougou. Le Syndicat national des enseignants africains du Burkina (SNEA-B) a ouvert les travaux de son conseil syndical qui va durer 48 heures. Photo : Blégné Séma, secrétaire général du SNEA-B


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Après deux jours de travaux, le Syndicat national des enseignants africains du Burkina (SNEA-B), a clos ses activités dans la soirée, du mardi 27 août 2013, à Ouagadougou. Des motions et des recommandations ont été ficelées à l’endroit du gouvernement, sous la présence effective du directeur général de l’Enseignement de base, représentant le ministre de l’Education nationale et de l’Alphabétisation, Koumba Boly et du secrétaire général national du SNEA-B, Blégné Séma.
Les deux jours de travaux du conseil Syndical national des enseignants africains du Burkina (SNEA-B) ont permis aux participants de condamner et formuler des recommandations à l’endroit des autorités de leur ministère de tutelle.

Les délégués syndicaux des 13 régions du Burkina présents à cette rencontre ont condamné par le biais du secrétaire général national du SNEAB, Blégné Séma, les inégalités dans l’octroi des indemnités de logement ; la lenteur dans la mise en œuvre du statut particulier des personnels du ministère de l’Education nationale et de l’Alphabétisation (MENA) et la formation « au rabais » des enseignants. Selon eux, la rentrée scolaire dépend de la mise en œuvre ou non de leurs recommandations. Pour ce faire, syndicat a établi une liste sur trois « points cardinaux » que sont : « l’harmonisation des indemnités de logement, la relecture de la loi qui régit les stages et l’indemnité liée au travail supplémentaire comme les préparations des cours, les corrections des devoirs etc. ». Quand bien même la volonté de la structure de privilégier le dialogue est grande, selon ses explications, le secrétaire général national du SNEA-B, Blégné Séma assure que cette fois, « nous allons repartir à la table de négociations pour la dernière fois ». De ce fait, il met en garde le ministère de l’Education nationale et de l’Alphabétisation (MENA) contre le non respect de leurs recommandations. « Notre patience à des limites », a-t-il expliqué. Sibiri Korbéogo, tout en s’abstenant de donner une date précise, pense qu’il n’y pas de doute qu’un terrain d’entente sera trouvé à ces différentes revendications au bénéfice de tous les acteurs de l’éducation. « Personne n’a intérêt à ce que la rentrée ne puisse pas se dérouler normalement. Ça ne serait pas une bonne chose pour notre système éducatif au regard de l’énormité des défis à relever. Si malgré tout, il y a des dérapages au niveau de la rentrée, ce sera vraiment triste pour notre système éducatif », relève Sibiri Korbéogo.

Tout en souhaitant « la réalisation du continuum éducatif », le directeur de l’enseignement de base compte sur la responsabilité des acteurs de l’éducation et leur sens du débat pour qu’une solution avantageuse soit trouvée. Le secrétaire général du SNEA-B, a exprimé son souhait que « les participants traduisent un compte rendu fidèle et exhaustif qui devrait être démultiplié à la base ». Bien que les recommandations n’aient pas encore été déposées sur la table des autorités ministérielles, à un mois près de la rentrée scolaire, Blégné Séma a demandé aux enseignants de « préparer quand même la rentrée scolaire avec sérénité en attendant ». Car, pour lui, « le bon syndicaliste, c’est avant tout le meilleur des travailleurs » .

Salif OUEDRAOGO

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