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Mission d’information de l’Assemblée sur des projets et programmes : rencontre d’échanges avant les sorties de terrain
Publié le mardi 27 aout 2013   |  Assemblée Nationale


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© aOuaga.com par A. Ouedraogo
Assemblée Nationale du Burkina : Entré parlementaire 2013
Mercredi 06 mars 2013. Ouagadougou.Ouverture de la première session de la 5ème législature


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L’Assemblée nationale a initié des missions d’informations sur le Programme de développement intégré de la vallée de Samandéni (PDIS), de Bagrépôle, le Fonds de développement de l’élevage dans le Sahel (FODEL), les recettes minières.

Afin de préparer les sorties de terrain pour toucher du doigt les difficultés de mise en œuvre de ces projets et programmes, constater leur état d’exécution, les députés membres de la Commission des finances et du budget et de la Commission de développement et de l’environnement ont rencontrés les représentants des départements ministériels qui pilotent lesdits projets et programmes.
Ainsi, la Commission des finances et du budget (COMFI), qui effectue la missiond’information sur le Programme de développement intégré de la vallée de Samandéni (PDIS), a rencontré le lundi 26 août 2013, une délégation du ministère de l’Eau, des Aménagements hydrauliques et de l’Assainissement, conduite par le secrétaire général du département, Ali Traoré. A l’entame de la rencontre, le député Zalissa Koumaré, coordonnatrice de la mission, a indiqué à la délégation que la mission d’information s’inscrit dans le cadre d’une des missions dévolues au Parlement qui est prévue dans l’article 152 du règlement de l‘Assemblée nationale, à savoir contrôler l’action gouvernementale. Zalissa Koumaré, situant les objectifs de cette mission a indiqué qu’il s’agit premièrement, de s’informer sur l’état d’avancement de ce programme, en relation avec le calendrier d’exécution et de voir la situation des infrastructures et des aménagements réalisés. Le deuxième objectif est, selon elle, de voir s’il a été tenu compte des préoccupations des populations riveraines, notamment dans le volet dédommagement. Le troisième selon toujours les dires de la député Koumaré est de constater quelles sont les difficultés liées à ce programme d’importance capitale pour le Burkina, de voir les causes et quelles sont les propositions de solution à envisager.
La rencontre d’échanges entre délégation du ministère et députés a porté sur une présentation générale du programme qui a démarré en janvier 2008 et devra prendre fin en décembre 2014. Le coût total de réalisation du programme, qui est à sa première phase, est de 75 milliards de francs CFA. L’Etat burkinabè y participe à hauteur de 32 milliards de francs CFA, soit 42 % du coût total. Les 43 autres milliards de francs CFA sont financés par les partenaires techniques et financiers. Le programme est constitué de trois grandes composantes à savoir la composante barrage et centrale hydro-électrique qui est à un taux d’exécution d’environ 45 %, celle de la gestion environnementale et sociale qui enregistre actuellement un taux d’exécution d’environ 60 % et la partie aménagement qui ne commencera que vers la fin de cette première phase. Les procédures de sélection des entreprises devant réaliser ces aménagements d’une superficie de 1 500 hectares sont en cours. Pour le chef de la délégation ministérielle, Ali Traoré, le programme a connu un retard de démarrage lié à de nombreuses difficultés. Au nombre de ces difficultés figure la longueur des différentes procédures administratives pour aboutir à la signature des différents dossiers qui a pris deux ans (2008 à 2010), le programme étant financé par plusieurs bailleurs de fonds.
La coordonnatrice de la mission a indiqué que le but de la rencontre était de permettre aux députés d’avoir une connaissance théorique du programme avant leur déplacement sur le terrain. Le programme est porté à bras le corps par les plus hautes autorités de notre pays, en témoigne les visites répétées du chef du gouvernement sur le chantier, selon le secrétaire général du ministère, Ali Traoré. « Nous sommes très honoré que les députés s’intéressent à ce programme phare de notre ministère. C’est pourquoi nous avons mis tout en œuvre pour que cette mission soit une véritable réussite… », a-t-il laissé entendre.

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