Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Annonces    Femmes    Nécrologie    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article
Politique

Gouvernance financière et administrative: la Cour des comptes a remis son rapport 2017 au président du Faso

Publié le lundi 25 mars 2019  |  FasoZine
Le
© Présidence par DR
Le Premier président de la Cour des comptes, Jean Emile Somda a remis le rapport public 2017 de la Cour, au chef de l’Etat, Roch Marc Christian Kaboré, ce vendredi en fin de matinée.
Comment


Le Premier président de la Cour des comptes, Jean Emile Somda a remis le rapport public 2017 de la Cour, au chef de l’Etat, Roch Marc Christian Kaboré, ce vendredi en fin de matinée.

Le Président du Faso attache du prix à la mise en œuvre des recommandations de la Cour des comptes pour une meilleurs gouvernance administratives et financière au Burkina. «Le Président du Faso nous a écouté. Il a fait savoir qu’au-delà des ministres, il faut porter l’information jusqu’au Premier ministre, rechercher avec l’exécutif des cadres de discussions pour que les recommandations soient suivies d’effets » a déclaré Jean Emile Somda après la remise du rapport. Le Premier président de la Cour des comptes dit aussi avoir recueilli des conseils auprès du chef de l’Etat pour aider l’organe de contrôle des comptes publics à mieux assumer sa mission.

Le rapport 2017 de la Cour des comptes comprend trois parties selon son Premier président. La première a trait aux opérations de l’Etat. Deux remarques ont été fait à ce propos. Il s’agit d’une part de la non-production du compte général de l’administration des finances. « Selon la loi, le ministre des finances qui est l’ordonnateur principal, doit présenter un compte général, puisque la Cour des comptes doit contrôler la sincérité des comptes de l’Etat » a indiqué Jean Emile Somda. D’autre part, l’institution a relevé un faible niveau d’exécution des dépenses réalisées sur les prêts et les subventions pour le financement des programmes de développement. « Par exemple sur les dépenses sur les prêts, le taux d’exécution n’était qu’à 18,33% et 27,86% pour les subventions. Ce problème est souvent lié aux contre parties que l’Etat lui-même doit dépenser » a fait savoir le Premier président de la Cour des comptes.

La deuxième partie de ce rapport est relative au contrôle des opérations des collectivités territoriales. Ainsi la juridiction, selon son président, s’est appesantie sur les contrôles réalisés dans la région de l’Est. Au conseil régional et dans la commune urbaine de Fada N’Gourma, des dysfonctionnements ont été constatés. Il s’agit entre autres du non-fonctionnement de commissions permanentes, de la non-tenue des archives, de la non-soumission à bonne date des plans de passation des marchés aux équipes techniques de contrôle.

La troisième partie du rapport porte sur les entreprises publiques de l’Etat. La Cour des comptes dit avoir remarqué l’absence de définition et de description formelle des attributions des responsables de projets de construction et d’équipements. Il s’agit principalement de la construction de trois centres hospitaliers régionaux, à Fada N’Gourma, Dédougou et Gaoua. « Nous avons remarqué qu’il n’y avait pas d’étude de faisabilité de ce projet. Sans cette étude, au cours de l’exécution des problèmes peuvent surgir » a expliqué Jean Emile Somda.

Direction de la communication de la présidence du Faso
Commentaires