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Burkina Faso : le président Kaboré condamne "avec la plus grande fermeté" l’assassinat de deux enseignants enlevés dans le Nord du pays

Publié le jeudi 21 mars 2019  |  Xinhua
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© aOuaga.com par Aristide Ouédraogo
Le Colloque sur les résultats du deuxième programme National des Gestions des Terroirs (PNGT2)
Lundi 28 Janvier 2019. Ouagadougou. Le président du Faso Roch Marc Christian KABORÉ à ouvert à la sale de conférence de Ouaga 2000, le Colloque sur les résultats du deuxième programme National des Gestions des Terroirs (PNGT2)
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Le président burkinabè Roch Marc Christian Kaboré a condamné mercredi, "avec la plus grande fermeté", l'assassinat récent de deux enseignants enlevés le 11 mars dernier dans la province du Soum dans le Nord du pays.

"La mort des deux enseignants fauchés par les obscurantistes qui les avaient enlevés le 11 mars dernier dans le Soum est à condamner avec énergie, et les forces des ténèbres sont à combattre sans relâche. Ensemble, nous devons nous unir et être solidaires dans cette guerre qui nous est imposée", a écrit le président Kaboré.

"Je condamne avec la plus grande fermeté l'assassinat lâche et barbare des deux enseignants", a-t-il précisé.

Deux enseignants burkinabè enlevés le lundi 11 mars dernier, ont été retrouvés morts lundi soit une semaine après, a annoncé mardi soir, le ministère burkinabè en charge de l'Education.

Dans un communiqué parvenu à Xinhua, le ministère de l'Education précise que les victimes sont Ouédraogo Judicaël et Sana Al-Hassane Cheikna en service à Djibo, dans le Sahel burkinabè en proie à des attaques terroristes.

Le Burkina Faso est confronté depuis 2015 à une recrudescence des attaques terroristes, qui ont fait plus de 300 morts et des milliers de déplacés. La capitale Ouagadougou a été frappée trois fois en moins de deux ans.

Ces attaques armées ont engendré la fermeture de plus de 1.000 écoles, privant 150.000 enfants d'éducation dans une région déjà caractérisée par de faibles taux de scolarisation, tandis qu'environ 120.000 personnes n'ont pas accès aux soins médicaux car les centres de santé dans les régions touchées par la violence ont fermé ou réduit leurs services.
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