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« Tolérance zéro aux MGF » : le Burkina Faso s’est engagé à y mettre fin d’ici 2030

Publié le vendredi 22 fevrier 2019  |  RTB
L’épouse
© Autre presse par DR
L’épouse du Chef de l’Etat burkinabè, Sika Kaboré a présidé la commémoration de la 16e journée internationale « tolérance zéro aux Mutilations génitales féminines »
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Le Burkina Faso a commémoré en différé la 16e journée internationale « tolérance zéro aux Mutilations génitales féminines », ce 20 février 2019. Placée sous le thème : « Traduire les décisions politiques en actions concrètes à la base pour accélérer l’atteinte de la tolérance zéro aux Mutilations génitales féminines en 2030 », cette journée a été célébrée sous le patronage de l’épouse du Chef de l’Etat burkinabè, Sika Kaboré.

Environ 200 millions de filles et de femmes, au plan mondial, sont victimes de la pratique des mutilations génitales féminines selon un rapport de l’UNICEF en 2016.

Et partant de ce constat, l’Organisation mondiale de la Santé estime que 68 millions de femmes seraient exposées à un risque de MGF en 2030. Et parmi ces victimes, plus de 50 millions viendraient d’Afrique.

Au Burkina Faso, de l’avis de la ministre en charge de la Femme, Laurence Ilboudo, la pratique de l’excision est fréquente dans les communautés et dans presque toutes les régions. Pour elle, cette pratique est entretenue et se perpétue sur la base des pesanteurs socio-culturelles et de croyances erronées.

« Au-delà de l’aspect symbolique, ajoute-t-elle, cette commémoration interpelle les Etats sur la nécessité d’accélérer les efforts visant à réduire les MGF et à respecter les droits des femmes ».

Même son de cloche donné par la représentante des partenaires technique et financiers, Anne qui trouve « inadmissible » qu’au-delà des engagements pris pour contrer l’excision, cette pratique demeure toujours lésion en Afrique. Elle a cependant déploré ces cas d’excision en 2018 sur les 45 filles dans la région du Sud-ouest du pays.

A cela, elle a invité les acteurs à une prise d’actions concrètes tout en impliquant les populations.

Quant à l’épouse du chef de l’Etat burkinabè, Sika Kaboré, patronne de cette journée, elle a invité l’ensemble de tous les es acteurs à faire sienne cette lutte afin que l’atteinte de la tolérance zéro aux MGF soit une réalité au Burkina.

Au cours de cette cérémonie, les membres du conseil national de Lutte contre la Pratique de l’Excision ont été installés, suivi du lancement du concours inter-communes en vue de promouvoir et de lutter contre cette pratique.

Bènonè Ib Der Bienvenue Médah
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