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Lutte contre l’insécurité au Burkina Faso

Publié le vendredi 22 fevrier 2019  |  Sidwaya
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© Autre presse par DR
Lutte contre l’insécurité au Burkina Faso
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Le Premier ministre, Christophe Marie Joseph Dabiré, a successivement reçu en audience, le jeudi 21 février 2019 à Ouagadougou, l’ambassadeur français, Xavier Lapeyre de Cabane, une délégation de la commission nationale des droits humains et l’ambassadeur du Maroc, Farhat Bouazza.

L’ambassadeur de France au Burkina Faso, Xavier Lapeyre de Cabane, a remis une lettre de félicitation du président français au Premier ministre burkinabè, Christophe Dabiré. C’était le jeudi 21 février 2019 à Ouagadougou, lors d’une audience au cours de laquelle il a été aussi question des relations bilatérales entre les deux pays, selon le diplomate français. « Nous avons évoqué la coopération sécuritaire et civile », a-t-il fait savoir. Par ailleurs, il a laissé entendre que dans le domaine de la lutte contre l’insécurité, la France peut intervenir militairement si le Burkina l’accepte. « Je suis confiant que d’ici la fin de la présidence du Burkina Faso au G5 Sahel, le pays aura accompli un travail militaire assez important pour conquérir les zones qui, pour l’instant, échappent plus ou moins au contrôle de l’Etat », a indiqué l’ambassadeur français.

A l’entendre, en matière d’aide au Burkina Faso, la France va poursuivre avec les actions des années précédentes qui cadrent avec le Plan national de développement économique et social (PNDES). « Nous avons un programme avec l’ONEA pour apporter de l’eau potable dans les régions de Ouahigouya et Bobo-Dioulasso. Il y a aussi un programme de développement électrique dans les régions du Nord et de l’Est », a énuméré l’ambassadeur. Xavier Lapeyre de Cabane a également fait savoir que son pays entreprend de créer un grand réseau multinational entre le Burkina Faso, le Niger, le Nigeria, le Bénin et le Togo. En matière d’urbanisation, a poursuivi M. Lapeyre de Cabane, un contrat a été signé pour aider à désengorger la ville de Ouagadougou. « Il y aura des fonds qui seront attribués directement soit au budget ou en fonds commun dans le domaine de l’éducation et de l’enseignement », a-t-il confié.

De nouveaux espaces de coopération Burkina-Maroc

A sa suite, la Commission nationale des droits humains (CNDH), reçue par le Premier ministre, entend accompagner le chef du gouvernement dans l’exécution sa mission. C’est ce qu’a fait savoir son président, Kalifa Rodrigue Namoano. «La Commission a pour mission d’accompagner les autorités gouvernementales à travers des avis, des propositions et recommandations sur un ensemble de textes concernant la question des droits humains», a-t-il expliqué. A l’entendre, son institution a aussi pour rôle d’interpeller l’exécutif sur des situations de violation des droits humains afin que des réponses appropriées soient apportées. Et de rassurer qu’une équipe est d’ailleurs à Yirgou et, après évaluation, elle doit donner un rapport circonstancier sur la situation dans les prochains jours. La Commission a toutefois fait savoir qu’elle fait face à de nombreux défis, notamment la question des ressources humaines et la mobilisation des ressources financières pour mener à bien son mandat.

Le programme des audiences du Premier ministre s’est clos avec l’ambassadeur du royaume du Maroc, Farhat Bouazza en sa double qualité d’émissaire marocain et de doyen du corps diplomatique au Burkina Faso. « J’ai félicité le Premier ministre pour le choix porté sur sa personne. Au niveau des relations bilatérales, nous avons fait un tour d’horizon de ce qui existe au niveau de la coopération qui nous lie et les perspectives de cette coopération et d’élargissement possible à d’autres domaines », a annoncé l’ambassadeur marocain.

Au titre des nouveaux espaces de coopération, le diplomate a évoqué les « success story » de son pays dans les domaines de l’énergie solaire, de la production agricole, de l’agro-industrie, de l’industrie pharmaceutique, de l’adduction d’eau et de l’assainissement. « Nous sommes disposés à partager notre expérience et à soutenir le Burkina Faso », a laissé entendre Farhat Bouazza. Pour lui, la coopération bilatérale entre le Burkina Faso et le Maroc s’améliore constamment malgré les changements que connaît le Burkina Faso où il réside depuis plus de sept ans.

Mariam SOMDA & Fabé Mamadou
OUATTARA
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