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Projet Fonds enfants et jeunes : 70 000 enfants parrainés de 2005 à 2018

Publié le mercredi 20 fevrier 2019  |  Sidwaya
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© Présidence par DR
Journée internationale de la Tolérance zéro aux Mutilations génitales féminines (MGF)
Mardi 6 février 2018. Ouagadougou.A l’instar des autres pays du monde, le Burkina Faso a commémoré la 15ème édition de la Journée internationale « Tolérance zéro aux Mutilations génitales féminines (MGF) » sous la présidence de Madame Sika Kaboré. Photo: Madame Hélène Marie Laurence Ilboudo/Marchal ,Ministre de la Promotion de la femme, de la Solidarité nationale et de la Famille.
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Le projet Fonds enfants et jeunes, en collaboration avec le ministère de la Femme, de la Solidarité nationale, de la Famille et de l’Action humanitaire, a organisé, du jeudi 14 au vendredi 15 février 2019 à Ouagadougou, un atelier de planification opérationnelle de la sixième phase dudit projet.

Le projet Fonds enfants et jeunes, en collaboration avec le ministère de la Femme, de la Solidarité nationale, de la Famille et de l’Action humanitaire, a organisé, du jeudi 14 au vendredi 15 février 2019 à Ouagadougou, un atelier de planification opérationnelle de la sixième phase dudit projet.
Le projet Fonds enfants et jeunes va bientôt entamer la sixième phase de sa mise en œuvre au Burkina Faso. En vue d’une planification opérationnelle de cette phase prévue pour durer trois ans (2019-2021), les acteurs se sont retrouvés les 14 et 15 février 2019 à Ouagadougou. L’objectif principal de cette rencontre, selon le coordonnateur du projet, Hamidou Séone, est d’identifier les activités qui seront menées au cours de la première année de cette phase qui constitue la dernière étape du projet.

A écouter M. Séone, ces activités vont s’articuler autour de quatre axes principaux, à savoir les mesures de communication aux niveaux national et local pour améliorer la visibilité des actions financées par le projet, la réalisation et l’équipement d’infrastructures sociales pour enfants et jeunes, les appuis directs aux groupes cibles et la réalisation des mesures d’accompagnement des projets de l’axe 2 et 3 de communication aux niveaux national et local.

Par ailleurs, cet atelier a servi de cadre aux acteurs pour harmoniser leur compréhension des indicateurs et définir les données à collecter ainsi que la périodicité de collecte pour renseigner les indicateurs. Il a également été l’occasion pour les participants de faire un bref bilan des phases précédentes. Selon les dires du coordonnateur, Fonds enfants et jeunes a agi au cours des cinq premières phases à travers des projets structurants qui ont concerné les jeunes et les enfants.

Il a noté que le projet a octroyé 8 000 bourses à des enfants vulnérables. En outre, M. Séone a souligné que grâce aux cantines scolaires mises en place par sa structure dans certains établissements du pays, 70 000 enfants ont pu être maintenus à l’école. «Pour lutter contre la traite des enfants, il est important de travailler à maintenir les enfants à l’école. Et l’octroi des cantines scolaires est un moyen efficace pour le faire», a-t-il déclaré. Concernant les enfants qui ne sont plus dans le système éducatif, M. Séone a fait savoir que le projet a alloué des bourses de formation professionnelle à 400 jeunes qui sont aujourd’hui insérés dans l’économie de marché.

De nouvelles orientations
Tout en appréciant positivement ces actions, il a indiqué que de nouvelles orientations ont été identifiées pour plus de résultats au cours de la dernière phase du projet. Il s’agit, pour lui, du recentrage des activités du projet au profit des enfants et des jeunes ainsi qu’à leurs familles et du soutien aux initiatives de formation professionnelle des jeunes dans des filières porteuses.

Le coordonnateur a, par ailleurs, invité l’ensemble des acteurs à une plus grande implication, condition sine qua non à un succès de la mise en œuvre de la présente phase. Dans le même ordre d’idées, la ministre de la Femme, de la Solidarité nationale, de la Famille et de l’Action humanitaire, Hélène Marie Laurence Ilboudo/Marchal, a exhorté les participants à impulser une nouvelle dynamique aux activités du projet afin de permettre à cette nouvelle phase d’atteindre ses objectifs. Au-delà du projet, c’est un engagement personnel de chaque acteur qu’elle a demandé.

«Je voudrais que chacun de vous s’implique personnellement dans le combat pour la protection des enfants, seul gage pour assurer la préservation de leurs droits élémentaires», a-t-elle souhaité. Elle a, en outre, traduit sa reconnaissance à la Coopération allemande, principal bailleur de fonds du projet pour ses soutiens multiformes aux actions de promotion des droits des enfants et des jeunes. Une reconnaissance qui a fait chaud au cœur du chargé d’affaires de l’ambassade de la République fédérale d’Allemagne au Burkina Faso, Nils Wortman, qui a, à son tour, salué l’engagement du « pays des Hommes intègres » dans la promotion des droits des couches vulnérables.

Il a justifié l’appui de son pays à ce projet par le fait que les droits de l’homme sont un pilier important de la politique allemande de développement. «Notre coopération est sensible à la protection des droits de l’enfant et voudrait à travers ce projet apporter sa contribution à la lutte engagée par le gouvernement et ses partenaires contre la traite et les pires formes de travail des enfants», a-t-il soutenu avant de réaffirmer l’engagement de sa structure à soutenir tout projet dans le domaine. Le budget alloué par la coopération allemande à la sixième phase du projet est d’environ 3,9 milliards F CFA.

Nadège YAMEOGO
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