Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Annonces    Femmes    Nécrologie    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
NTIC
Article
NTIC

Burkina Faso : le ministre de la Communication appelle les utilisateurs des réseaux sociaux à ne pas faire la "propagande des actes terroristes"

Publié le dimanche 17 fevrier 2019  |  Xinhua
Présidence
© aOuaga.com par G.S
Présidence du Faso : le nouveau gouvernement prend contact avec le chef de l`Etat
Mercredi 13 janvier 2016. Ouagadougou. Présidence du Faso. Le nouveau gouvernement avec à sa tête le Premier ministre Paul Kaba Thièba a eu sa première prise de contact avec le chef de l`Etat Roch Marc Christian Kaboré. Photo : Rémi Dandjinou, ministre de la communication et des relations avec le Parlement
Comment


Le ministre burkinabè de la Communication Rémi Dandjinou, révolté vendredi, après la publication des images des corps des victimes de l'attaque contre un poste de douane dans le centre-est du pays, a appelé les utilisateurs des réseaux sociaux à ne pas faire la "propagande des actes terroristes".

"Refusons de faire la propagande des actes terroristes ! Refusons de relayer ces photos", a écrit le ministre de la Communication dans un message posté sur sa page Facebook.

Quatre douaniers et un prêtre espagnol ont été tués vendredi soir dans l'attaque du poste de contrôle de douane situé non loin de Bittou dans la province du Boulgou, région du centre-est du Burkina Faso.

Comme d'habitude, peu après l'attaque, les images des corps des victimes ont été largement partagées sur la toile.

"Je me demande comment des Burkinabè peuvent prendre du plaisir à partager des images de leurs frères burkinabè tombés sous les balles assassines de lâches terroristes?", s'interroge M. Dandjinou, appelant les auteurs de ces publications à ne pas "tomber dans ce voyeurisme et faire la propagande des actes terroristes".

"Nous avons franchi les limites de l'acceptable. Ressaisissons-nous !", a-t-il ajouté.

Depuis 2015, le Burkina Faso est confronté à la multiplication des actes terroristes, qui ont déjà fait plus de 300 morts, alors que plusieurs centaines d'écoles ont fermé, mettant des milliers d'écoliers dans les rues dans les zones affectées par le terrorisme.

L'insécurité a fait également de milliers de déplacés, selon des sources humanitaires.

Au total 14 provinces sur les 45 que compte le Burkina Faso sont sous l'état d'urgence depuis fin 2018. Fin
Commentaires