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Santé publique : Les pharmaciens veulent mieux coordonner les interventions

Publié le vendredi 11 janvier 2019  |  Sidwaya
Clôture
© Présidence par D.R
Clôture de la 16e session du CNLS-IST : les différents acteurs invités à davantage de mobilisation des ressources et à une synergie d’actions
La 16e session ordinaire du Conseil national de Lutte contre le SIDA et les Infections sexuellement transmissibles (CNLS-IST)a pris « des engagements forts pour des résultats probants au titre de l’année 2017 », à l’issue de ses travaux tenus le vendredi 14 juillet 2017 à Ouagadougou. Photo : Pr Nicolas Méda, minisre de la Santé
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Les pharmaciens de l’administration publique du Burkina Faso sont en concertation, les 10 et 11 janvier 2019 à Ouagadougou. Ils vont échanger sur les stratégies pour coordonner leurs interventions, afin de contribuer au renforcement de la qualité du dispositif d’offre de soins.

La réorganisation du ministère de la Santé, les enjeux et défis du secteur pharmaceutique, la pharmacie hospitalière et la gestion des médicaments. Ce sont, entre autres, les principaux points qui seront abordés, les 10 et 11 janvier 2019 à Ouagadougou, par les pharmaciens de l’administration centrale, des régions, des institutions et des structures diverses.

Ayant soutenu que les produits de santé ont une importance capitale dans le dispositif d’offre de soins et constituent un des six piliers du système de santé, le ministre de la Santé, Pr Nicolas Méda a souligné que selon le nouvel organigramme, le secteur pharmaceutique sera désormais coordonné par l’Agence nationale de régulation pharmaceutique (ANRP) et la Direction générale de l’accès aux produits de santé (DGAP).

Dans le Plan national de développement économique et social (PNDES) 2016-2020, Pr Méda a précisé que trois résultats sont attendus des efforts nationaux de développement sanitaires à savoir, l’accès à des services de santé de qualité est garanti à tous, le processus d’accélération de la transition démographique pour déclencher le dividende démographique est réellement mis en mouvement, l’état nutritionnel de la population, en particulier des femmes et des enfants est amélioré.

Le directeur général de l’accès aux produits de santé, Dr Brice Evance Zoungrana, a, pour sa part, noté qu’au niveau des formations sanitaires publiques, il y a des ruptures de médicaments. « La crise à la CAMEG n’a pas été sans conséquences. Nous avions perdu la confiance des fournisseurs et certains refusaient de livrer à la centrale. Mais grâce aux efforts des autorités, une solution a été trouvée », a-t-il expliqué.


Et de poursuivre que la CAMEG est en train de renaître véritablement de ses cendres et elle vise un indice de satisfaction autour de 85% en 2019. Par rapport aux dettes, à propos desquelles des rumeurs ‘’courent’’ c’est la gratuité des soins qui serait à l’origine, le ministre Méda a clarifié en ces termes : « Nos districts et hôpitaux doivent à la CAMEG qui s’élèvent à des milliards de F CFA, mais sachez que la gratuité ne concerne que 25% de notre population et les 75% payent pour avoir les médicaments nécessaires à leurs soins ».

A l’entendre, le système périphérique (les districts, les centres médicaux, les CSPS), les hôpitaux et le ministère de la Santé à travers les grands approvisionnements, doivent chacun, plus de huit milliards F CFA à la centrale. Le ministre Méda a tout de même rassuré que quant à la gratuité des soins, la CAMEG sera ‘’suffisamment solide’’ pour continuer la livraison. Il a également confié qu’un travail est déjà entamé, pour que ces dettes soient résorbées rapidement. « En 2019, un mécanisme sera mis en place pour éviter de nouvelles dettes », a conclu le premier responsable de la Santé.

Afsétou SAWADOGO
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