Accueil    Shopping    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Burkina Faso    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Société
Article



 Titrologie



Le Pays N° 5425 du 22/8/2013

Abonnez vous aux journaux  -  Voir la Titrologie

  Sondage



 Autres articles


Comment

Société

Arrestations d’étudiants : Des syndicats lancent un ultimatum aux autorités
Publié le jeudi 22 aout 2013   |  Le Pays




 Vos outils




La Fédération estudiantine et scolaire pour l’intégrité au Burkina Faso (FESCI-BF) et la Fédération estudiantine et scolaire au Burkina Faso (FES/BF) ont animé une conférence de presse le mercredi 21 août 2013 à Ouagadougou. Les animateurs de cette rencontre ont lancé un ultimatum pour la libération de leurs camarades détenus et appelé à un élan de solidarité pour soutenir les étudiants expulsés des cités universitaires.

La situation des étudiants expulsés des cités universitaires préoccupe les membres de la FESCI-BF et de la FES/BF. Ils ont tenu à le faire savoir au cours d’une conférence de presse le 21 août dernier à Ouagadougou. Selon les animateurs de ce point de presse, la libération de leurs camarades détenus à la Maison d’arrêt et de correction de Ouagadougou (MACO) constitue « un impératif catégorique intimement lié à la paix sociale dans le pays ».

C’est pourquoi ils lancent un ultimatum aux autorités jusqu’au vendredi 23 août pour la libération pure et simple de leurs camarades en prison. Passé ce délai, des actions de grandes envergures et d’éclats seront organisées par leurs mouvements, a indiqué le président de la FES/BF, Prosper Kinda. « Si le juge dit qu’il est incompétent pour juger le dossier, nos camarades sont aussi incompétents pour rester à la MACO », a-t-il déclaré avant d’indiquer que dix avocats ont été mis à leur disposition par un collectif d’avocats pour réparer « l’injustice » dont sont victimes les étudiants incarcérés.

Sur la question de l’action sociale proposée par le gouvernement aux étudiants expulsés des cités, la FESCI-BF et la FES/BF récusent toute aide provenant du pouvoir. « Pour nous, la dignité est une valeur tellement immense qu’elle ne saurait capituler devant l’hypocrisie du gouvernement. Nous disons non aujourd’hui et non demain », ont soutenu les conférenciers qui exigent la reprise des œuvres universitaires dans les brefs délais. Ils lancent un appel à la solidarité en faveur des étudiants expulsés des cités et ceux blessés.

Saïdou ZOROME

 Commentaires