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Affaire Norbert Zongo : La justice française donne son quitus

Publié le jeudi 6 decembre 2018  |  Aujourd`hui au Faso
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© Autre presse par DR
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La cour d’appel de Paris a donné son feu vert à cette extradition, à laquelle le parquet général s’était déclaré favorable, mais qui, pour être effective devra également faire l’objet d’un décret gouvernemental. La décision de la cour a déjà fait l’objet d’un pourvoi en cassation de la part des avocats de François Compaoré, 64 ans. Par ailleurs, l’un des défenseurs de M. Compaoré, Pierre-Olivier Sur, annonce son intention de demander la comparution du juge d’instruction burkinabé pour « faux en écriture publique », après que le cour d’appel de Paris a relevé que l’une de ses citations n’était pas « correcte ».

Dans son pays, François Compaoré est accusé d’« incitation à assassinat » dans l’affaire Norbert Zongo, du nom du directeur de publication de l’hebdomadaire L’Indépendant. Le journaliste avait été tué, avec trois personnes qui l’accompagnaient, dans des conditions mystérieuses, le 13 décembre 1998, alors qu’il enquêtait sur la mort de David Ouédraogo, le chauffeur de François Compaoré.

Sous le coup d’un mandat d’arrêt international depuis mai 2017, François Compaoré avait été interpellé à l’aéroport de Roissy à la fin octobre 2017. Son avocat avait alors exprimé son indignation quant à cette « manœuvre politique » visant à atteindre par son biais l’ex-président, également sous le coup d’un mandat d’arrêt international dans le cadre de l’enquête sur la répression de l’insurrection d’octobre 2014. François Compaoré avait été placé sous contrôle judiciaire fin 2017 mais d’après son conseil, ce contrôle est désormais levé et M. Compaoré est libre de ses mouvements.
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