Accueil    Shopping    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Burkina Faso    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Société
Article




  Sondage


 Autres articles

 Météo


Comment

Société

Université de Koudougou : 6 étudiants exclus définitivement des universités privés et publics du Burkina
Publié le vendredi 5 octobre 2012   |  Zoodomail.com


Université
© Autre presse par DR
Université de Koudougou du Burkina Faso


 Vos outils




Après la crise sur le déroulement de l’année universitaire 2011-2012 entre l’administration de l’Université de Koudougou et la corporation de l’Association nationale des étudiants burkinabè de l’Unité de formation et de recherche en lettres et sciences humaines(UFR/LSH), 16 étudiants dont six exclus définitivement de l’enseignement supérieur privé et public du Burkina ont écopé de sanctions. La décision a été prise au cours d’un conseil de discipline débuté le mardi 02 octobre et dont les délibérations ont été connues le mercredi 3 octobre 2012 en nocturne.

Francis Nikièma, ancien président du comité exécutif de l’ANEB Koudougou et fer de lance du mouvement des élèves et étudiants de Koudougou lors de l’affaire Justin Zongo en 2011 et cinq autres étudiants écopent de la plus lourde sanction. Ils sont exclus définitivement des établissements d’enseignement supérieurs privés et publics du Burkina Faso. Ils ont été reconnu coupables d’attitudes de nature à compromettre l’action pédagogique, d’avoir participé activement aux boycotts des cours et évaluations. En outre, il leur a été reproché leurs attitudes, propos et comportements d’intolérance ayant entrainé un trouble à la vie administrative et académique ou causé un préjudice aux personnes et des sévices moraux ou physiques exercer contre un tiers notamment d’agression et de violence physique et verbale sur l’enseignant Mahamoudou Oubda, chef de département Histoire et Archéologie et directeur adjoint par intérim de l’UFR/LSH. Les six étudiants ont été reconnu coupable d’agression et de violences physiques sur deux étudiants ayant entrainé des blessures et évanouissements.

Huit (08) autres étudiants ont été interdits d’inscription pendant cinq ans à l’Université de Koudougou. En plus de ces sanctions, les quatorze étudiants ont vu leur inscription au titre de l’année universitaire 2011-2012 annulée. Les deux étudiants sur les 16 qui sont passés en conseil de discipline, eux, ont écopé de l’annulation de leurs résultats de la première session de l’année 2011-2012. Avant la lecture de la délibération, des agents de force de l’ordre ont été positionnés sur le campus de Koudougou et ont quitté l’université après avoir constaté une accalmie à l’annonce des sanctions. Les lettres d’excuses adressés aux deux étudiants agressés et à l’enseignant violenté par l’Association nationale des étudiants burkinabè n’y ont rien faits. Bien avant les délibérations du conseil de discipline le mercredi 03 octobre, une plainte du professeur Mahamoudou Oubda avait été déjà déposée en justice contre l’étudiant Francis Nikièma, en 4è année d’Histoire et archéologie reconnu en conseil de discipline comme l’instigateur et le principal acteur de son agression.

Au lendemain des sanctions, le jeudi 04 octobre dernier, l’ANEB a tenu un meeting pour dénoncer les décisions du conseil de discipline et réaffirmer sa détermination à la lutte et à la révision des sanctions. Début septembre, l’Unité de formation et de recherche en lettres et sciences humaines (UFR/LSH) de l’université de Koudougou et l’administration étaient en conflit ouvert sur le déroulement du calendrier universitaire 2011-2012. L’UFR/LSH qui comprend la psychologie, les Lettres modernes, la géographie, l’Histoire et les sciences de l’information et de la documentation est l’un des établissements les plus importants du point de vue des effectifs et de la diversité des filières de l’Université de Koudougou et pour absorber entièrement le retard selon le président de l’UK, des enseignements et des évaluations devraient être assurés en août et septembre avec au moins un mois de vacances à des dates différentes sur la période de juillet à octobre 2012.

Un calendrier qui n’était pas du goût de l’ANEB qui avait appelé aux boycotts car ne prenant pas en compte les vacances des étudiants. S’en est suivi des partisans et non du boycott chez les étudiants. Mahamadou Oubda, chef de département d’Histoire et Archéologie a été pris à partie par les militants de l’ANEB le 4 septembre afin de démentir des propos qu’il aurait tenu sur l’ancien président de l’ANEB selon des militants de l’ANEB. Le groupe l’aurait alors séquestré en l’amenant de force du deuxième étage au rez-de-chaussée. Le 6 septembre, le président de l’UK, Bila Gérard Segda a fait appel aux forces de l’ordre pour « garantir un climat propice à l’exécution des activités académiques et pédagogiques d’une part et garantir une réelle sécurité aux personnels enseignants et administratifs d’autre part ».

Henry Boli

 Commentaires