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Le Quotidien N° 845 du 20/8/2013

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Lutte contre le térrorisme : Les efforts d’hercule de l’armée nigériane contre Boko Haram
Publié le mercredi 21 aout 2013   |  Le Quotidien




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Aboubacar Shekau mort ou vif ? En tous les cas, l’armée nigériane a annoncé ce mardi que le chef de la nébuleuse Boko Haram serait mort après avoir été blessé par balles dans un affrontement avec l’armée nigériane. «  Selon un rapport des services de renseignements, Aboubakar Shekau, le chef du groupe terroriste de Boko Haram, le plus redouté et le plus recherché, serait mort », a précisé l’armée nigériane dans un communiqué. La grande muette nigériane nous indique que c’est probable que le chef de Boko Haram soit mort entre le 25 juillet et le 3 août 2013. Si cette information est réelle, il faut dire que la lutte contre le terrorisme dans le géant africain porterait beaucoup d’espoir. Car décapiter Boko Haram est gage d’une performance indéniable dans la lutte anti-terroriste. Et par conséquent, c’est une justice rendue aux milliers de vies perdues à cause de l’action ignoble du groupe. L’Etat nigérian se retrouve par ailleurs, revigoré depuis cette lutte. Lui (l’Etat) qui était obligé de décréter l’état d’urgence dans cette partie du pays face aux attaques de ce groupe, ce qui a été l’élément instigateur de l’offensive lancée par l’armée nigériane qui n’a eu de cesse à développer des stratégies pour venir à bout du phénomène. A la lumière de cette information, on peut dire que la longue et difficile lutte contre l’extrémisme islamiste est en voie de porter ses fruits. Pourvu que les efforts consentis restent constants. Car, c’est une lapalissade que de dire que le terrorisme est une véritable menace à la paix sociale, tant ses conséquences néfastes sont énormes. Et ce ne sont pas les statistiques avancées par les autorités nigérianes qui diront le contraire. «Depuis 2009, les attentats sanglants à répétition du groupe terroriste ont fait au moins 3 600 morts », ont-elles, en effet, indiqué. Ce chiffre alarmant est une preuve irréfutable que le combat livré au groupe terroriste doit être pris à bras le corps et doit inlassablement s’inscrire dans la durée. C’est dire donc que si la mort du chef de Boko Haram peut être considérée comme une victoire partielle dans la lutte contre le terrorisme, elle constitue une invite lancée à l’armée nigériane à mettre les bouchées doubles pour faire face au phénomène. On peut imaginer que les adeptes de Boko Haram, au lieu de démordre, utiliseront des moyens titanesques pour prendre la revanche de leur père spirituel. Quand on sait que le phénomène admet des mues inimaginables, il faut relever que l’armée ne doit pas baisser la garde pour crier vite victoire. Mieux, c’est le moment de resserrer l’étau sécuritaire pour enfoncer le clou dans le combat, en vue d’offrir une quiétude aux citoyens. Les populations et leurs biens sont la cible de ces fous de Allah et c’est précisément ce qui justifie la nécessité de consolider la fermeté de la grande muette contre les éventuelles représailles des terroristes. Même si on peut admettre qu’avec la mort du leader de Boko Haram le groupe est décapité et que cela peut être un atout pour simplifier le travail de l’armée contre les rescapés, la lutte doit se poursuivre afin de porter tous les fruits escomptés. Cet objectif ne peut être matérialisé que si la population joue également sa partition en prêtant main forte à l’armée en vue d’identifier et de mettre la main sur les terroristes qui vivent au sein des habitants. C’est la solution pour annihiler, voire réduire considérablement, l’impact du terrorisme au Nigeria, voire dans la sous-région ouest-africaine. Comment les Etats de l’Afrique occidentale, dont le Nigeria, pourront contrevenir au phénomène de terrorisme si une synergie d’action sécuritaire n’est pas mise en marche ? Au-delà de l’anéantissement de Boko Haram, c’est ce à quoi le Nigeria et les autres Etats de l’Afrique de l’Ouest sont interpellés pour édifier une sous-région débarrassée des groupuscules terroristes qui sèment désolation et affliction .

La rédaction

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