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Le Quotidien N° 846 du 21/8/2013

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Eau et assainissement pour l’Afrique : Des acteurs africains se réunissent à Ouagadougou
Publié le mercredi 21 aout 2013   |  Le Quotidien


Les
© aOuaga.com par AO
Les acteurs de l`eau réfléchissent sur comment impliquer le secteur privé à l`accès durable en eau potable
Jeudi 6 juin 2013.Ouagadougou. Accélérer l`accès durable à l`eau potable et à l`assainissement en milieu rural et semi-urbain au Burkina, comment impliquer le secteur privé; ses sur ce thème que les acteurs de l`eau réfléchissent en présence de la ministre Mamounata Bélem ministre de l`eau. Photo : Mamounata Bélem ministre de l`eau


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Sous l’égide de l’Agence intergouvernementale panafricaine de l’eau et l’assainissement pour l’Afrique (AIP/EAA), 30 pays d’Afrique se sont retrouvés à Ouagadougou, le mardi 20 août 2013, pour réfléchir sur les moyens et stratégies à mettre en œuvre pour assurer l’eau potable aux populations dans leurs pays respectifs. C’est le ministre de l’Action sociale et de la Solidarité nationale, Alain Zoubga, représentant le ministre de la Santé, Lené Sebgo, parrain de la réunion, qui a donné le top de départ de ces échanges, sous la présidence du ministre de l’Eau, des Aménagements hydrauliques et de l’Assainissement, Mamounata Belem, représentée par son chef de cabinet.

L’accès à l’eau potable et à l’assainissement fait partie des Objectifs du millénaire pour le développement (OMD). Cependant, « à un peu plus de deux ans de l’échéance des Objectifs du millénaire pour le développement, les données, au niveau du continent, même si elles montrent des efforts considérables consentis pour un meilleur accès aux services durables d’eau potable et d’assainissement, dictent une impérieuse nécessité de redoubler d’ardeur pour combler les gaps constatés », a déclaré le ministre de l’Action sociale et de la Solidarité nationale, Alain Zoubga, au nom du ministre de la Santé, Lené Sebgo. Cet atelier régional africain sur la mise en œuvre de l’analyse et l’évaluation mondiales de l’ONU-EAU sur l’assainissement et l’eau potable s’avère «une activité majeure qui nous interpelle tous, et au premier chef nous, Etats africains qui avons en charge l’amélioration des conditions de vie des populations », selon les mots du ministre de l’Eau, des Aménagements hydrauliques et de l’Assainissement (MEAHA), Mamounata Belem, présidente de l’atelier, représentée par son chef de cabinet. Jusqu’au 22 août 2013, les acteurs auront à débattre « des thèmes qui sont le reflet des problèmes auxquels nos communautés sont confrontées quotidiennement pour l’acquisition des services d’eau et d’assainissement », poursuit-il. Ce cadre d’échanges permettra de « mesurer les projets réalisés et définir les actions urgentes à mettre en œuvre pour favoriser l’accès à l’eau potable d’ici à 2015 », a expliqué le secrétaire exécutif de l’Eau et l’Assainissement pour l’Afrique (EAA), Idrissa Doucouré.

L’objectif de cet atelier est « d’harmoniser, avec les différents points focaux, le processus de facilitation de la collecte de données au niveau des pays », a-t-il souligné. En effet, selon lui, « les informations à l’échelle d’un pays sur les services d’eau et d’assainissement pour un rapport global qui fournit, tous les deux ans, des données consensuelles sur des questions clés », pourront permettre d’offrir de l’eau potable à tous les pays de l’Afrique. Selon la présidente de l’atelier, « la mise à disposition d’informations fiables sur l’évolution du secteur est l’une des conditions essentielles permettant aux Etats de constater l’ampleur des investissements à consentir dans ce cas de figure ». Selon le rapport de l’OMS cité par Alain Zoubga, 1,6 millions de personnes meurent chaque année de maladies diarrhéiques (et notamment du choléra) dues au manque d’accès à un approvisionnement en eau de boisson salubre et à un assainissement de base, et 90 % de ces personnes sont des enfants de moins de cinq ans, vivant pour la plupart dans les pays en développement. « Les informations qui seront produites sur la situation réelle du secteur de l’eau et de l’assainissement dans nos pays, dans le cadre de cette initiative, nous permettront de mieux formuler nos politiques et stratégies, en vue de l’atteinte des objectifs que nous nous sommes fixés », foi du MEAHA. Le secrétaire exécutif de l’EAA s’est exprimé dans le même sillage que la présidente de la rencontre en soutenant la nécessité de mettre à la disposition des dirigeants des informations fiables. Il faudra donc que la question de l’eau « reste une question majeure, essentielle et vitale » et que « l’eau potable ne soit plus un luxe pour les peuples africains d’ici à 2015 », a souhaité Idrissa Doucouré .

Par Salifou OUEDRAOGO (Stagiaire)

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