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Session ordinaire de l’Assemblée nationale : La dernière ligne droite pour la 4e législature
Publié le vendredi 5 octobre 2012   |  L’Hebdomadaire


2e
© aOuaga.com par Aristide Ouedraogo
2e session ordinaire de l’assemblée nationale
Mercredi 26 septembre 2012. Ouagadougou, assemblée Nationale


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L’Assemblée nationale a ouvert le mercredi 26 septembre 2012 sa deuxième session ordinaire de l’année 2012. Placée sous la présidence du chef du Parlement, Roch Marc Christian Kaboré, la cérémonie a connu la présence de Kigbafori Guillaume Soro, président de l’Assemblée nationale de Côte d’Ivoire, et du rapporteur de l’Assemblée nationale, Norbert Eguma Ezadri, représentant le président de l’Assemblée de la République démocratique du Congo. On notait également la présence de personnalités politiques nationales dont le Premier ministre Luc Adolphe Tiao et des membres de son gouvernement. Dernière de la IVe législature de la IVe République, cette session ordinaire a comme dossier phare, le projet de loi de finances, gestion 2013, auquel s’ajoutent quatorze textes portant autorisation de ratification et 9 projets de loi.

Dans son allocution d’ouverture, le président de l’Assemblée nationale, Roch Marc Christian Kaboré a eu une pensée pour les producteurs du Faso en souhaitant que la présente campagne agricole s’achève à la satisfaction de tous, «  pour récompenser les efforts inlassables des laborieux producteurs  ». Il a invité le Gouvernement à poursuivre ses efforts pour apporter des réponses efficaces, rapides et appropriées aux vulnérabilités auxquelles les populations sont confrontées.

Il a également évoqué la tenue des prochaines élections en indiquant que l’enrôlement biométrique des électeurs, qui est un des défis majeurs des élections couplées, législatives et municipales du 02 décembre prochain, s’est achevé avec une note, somme toute, satisfaisante, car les résultats obtenus ne constituent pas moins une grande première au Faso qu’il convient de saluer à sa juste valeur, tout en cherchant à faire mieux les prochaines fois.

Pour le président Kaboré, «  au regard du contexte national et sous régional actuel, le sens des responsabilités commande de prendre la mesure de toutes les dimensions du problème pour se rallier à la solution de sagesse de la CENI, de maintenir la tenue des élections couplées, le 2 décembre 2012, élections pour lesquelles, conformément au Code électoral, le décret de convocation du corps électoral a déjà été pris par le Gouvernement ».

En dépit des contraintes inhérentes à la tenue de la session budgétaire sur fond de préparation et de déroulement des élections couplées, le président de l’Assemblée nationale a invité les députés a bien et fidèlement remplir leurs obligations constitutionnelles durant ces travaux qui marquent la dernière ligne droite de la fin de leur mandat.

Le chef du Parlement est aussi revenu sur les deux commissions d’enquête parlementaires mises en place par l’Assemblée nationale, l’une sur les subventions publiques dans le secteur de la santé et l’autre sur les marchés publics. Il a souligné que «  ce fut un exercice enrichissant  », car ces rapports ont le mérite d’interpeller chacun sur les exigences de la gouvernance axées sur la transparence, la rigueur et l’obligation de rendre compte.

« C’est pourquoi, estime-t-il, des mesures doivent être prises diligemment pour tirer toutes les conséquences des dysfonctionnements qui sont à l’origine des travers constatés afin de prévenir dorénavant les manquements constatés ».

Cependant, a dit le président de l’Assemblée, «  en dépit des dispositions prises pour donner une information précise et saine à la presse et au public, des propos et commentaires tendancieux ont été montés en boucle pour prêter aux commissaires et à l’institution parlementaire des intentions étrangères à l’objet de leur mission.

Il convient en effet de rappeler que le contrôle parlementaire vise à améliorer la gouvernance dans la conduite des affaires publiques et à renforcer la transparence et l’équité dans la gestion des deniers publics  ».

Evoquant la situation au Nord du Mali et les regains de violences en Côte d’Ivoire ces derniers jours, le président de l’Assemblée nationale a dit qu’ils constituent des sujets de grande préoccupation qui doivent retenir l’attention et la mobilisation soutenues de tous pour trouver des solutions durables aux problèmes sécuritaires récurrents dans notre sous région ouest africaine.

Le devoir des parlementaires est de contribuer au sein des institutions à l’amélioration des règles et des pratiques de la gouvernance et à la promotion de la participation des citoyennes et des citoyens à la gestion des affaires publiques.

Le président Kaboré a clos son intervention par une invite à la classe politique burkinabè à laquelle il demande de «  préserver la paix et la cohésion sociale envers et contre tout et à respecter le verdict des urnes. Les leaders d’opinions que sont les députés peuvent et doivent s’impliquer pour renforcer la confiance des populations à la démocratie et aux institutions de la République  ».

Pour lui, c’est incontestablement une chance pour le Burkina Faso d’avoir connu une longue période de stabilité et de paix. Il faut donc, individuellement et collectivement savoir raison garder, pour que les ambitions des individus et des partis politiques restent subordonnées aux intérêts supérieurs du peuple burkinabè.

Les deux invités à l’ouverture de la session ont livré des discours de paix et de fraternité. Guillaume Soro de la Côte d’Ivoire a particulièrement insisté sur les liens historiques entre son pays et le nôtre.

Larba YARO

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