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Sidwaya N° 14282 du 20/8/2013

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Chambre de commerce et d’industrie du Burkina Faso : la nouvelle présidente, Alizèta Ouédraogo, installée dans ses fonctions
Publié le mardi 20 aout 2013   |  Sidwaya


Alizèta
© Autre presse par DR
Alizèta Ouédraogo, Présidente de la Chambre de commerce et d’industrie du Burkina Faso (CCI-BF)


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Elue le 19 août 2013 dans la matinée par les membres de l’assemblée consulaire, la nouvelle présidente de la Chambre de commerce et d’industrie du Burkina Faso (CCI-BF), Alizèta Ouédraogo, a été installée dans ses fonctions à Ouagadougou dans la soirée pour un mandat de cinq ans.

La défense des intérêts des entreprises privées de 2013 à 2018 échoit à Alizèta Ouédraogo. Au cours de la cérémonie consacrant son installation, à Ouagadougou, la présidente de la Chambre de commerce et d’industrie du Burkina Faso (CCI-BF), après avoir rendu grâce au « Tout Puissant », a indiqué que son élection à la tête de la communauté des affaires du Burkina est une grande preuve de confiance que les opérateurs économiques ont placée en elle.
Son choix qu’elle qualifie « de décision collective » démontre, selon elle, une fois de plus, que le monde des affaires burkinabè est une force reconnue comme le moteur de la croissance par les autorités burkinabè. Alizèta Ouédraogo s’est réjouie de voir la Chambre de commerce réussir le pari de doter chaque province d’au moins d’un élu consulaire. « Désormais, notre institution se voit investie d’un mandat de représentation plus accru », a-t-elle laissé entendre.
Pour elle, les pouvoirs publics locaux auront désormais des représentants institutionnels du secteur privé dont les avis, les propositions et les actions contribueront à un développement harmonieux des provinces et régions. La présidente de la CCI-BF a souligné que l’installation de l’Assemblée consulaire s’est faite dans une conjoncture économique difficile et dans un contexte de mutations socio-économiques profondes. Cette situation, a-t-elle poursuivi, impacte négativement les efforts de croissance des pays en voie de développement tel que le Burkina Faso qui a un taux de croissance démographique très élevé. « C’est pourquoi, nous devons saisir les opportunités pour être plus agressifs et plus compétitifs sur le marché mondial et surtout dans la sous-région. Nous devons aussi être plus imaginatifs et dynamique pour créer les conditions d’un secteur privé fort, créateur de richesses et d’emplois durables », a-t-elle ajouté.
Alizèta « Gando » a, en outre, précisé que la Chambre de commerce doit assurer un leadership transformationnel et mobilisateur du secteur privé. Dans cette perspective, elle a pris dix engagements pour rendre, selon ses dires, le secteur privé dynamique et prospère afin qu’il soit le moteur de l’émergence économique. Parmi ces engagements, Alizeta Ouédraogo entend œuvrer à faire de la communauté des affaires plus unie et solidaire, à renforcer les capacités stratégiques et opérationnelles du secteur privé. La présidente de la CCI-BF s’est dit également déterminée à promouvoir les femmes et les jeunes dans les affaires et à agir en faveur d’un meilleur accompagnement du secteur informel.

Secteur privé, moteur
de la création de richesses

Le ministre de l’’industrie, du commerce et de l’artisanat, Patiendé Arthur Kafando, a invité la nouvelle présidente de la Chambre de commerce à être constamment imaginative et savoir anticiper sur les changements en faisant des propositions concrètes au gouvernement, à l’administration déconcentrée. Pour lui, la confiance placée en Alizèta Ouédraogo par ses pairs fait d’elle, un interlocuteur de premier plan des pouvoirs publics en matière économique. C’est pourquoi, il a souhaité que la présidente de la communauté des affaires puisse consolider les acquis en mettant en place des services de proximité qui répondent aux besoins des milieux d’affaires locaux.
Athur Kafando a rappelé que le gouvernement burkinabè a opté pour une économie libérale qui consacre le secteur privé comme le moteur de la création de richesses nationales. Selon le ministre Kafando, à la faveur de plusieurs réformes, la CCI-BF est devenue un partenaire privilégié dans le dialogue public-privé. A travers ses avis, a-t-il dit, elle contribue à orienter l’action de promotion des entreprises. Le bureau de la chambre consulaire, qui vient d’être mis en place ce 19 août 2013 dans la matinée, comprend 22 membres. Alizèta Ouédraogo élue présidente est secondée successivement par Lassiné Diawara et Lazarre Soré. A cela, s’ajoutent dix commissions spéciales dirigées chacune par un président. (Voir encadré)
Pour mémoire, à l’issue des élections consulaires du 21 juillet 2013, sur les 3 920 inscrits, 3089 ont exprimé leur suffrage, soit un taux de participation de 79%. Les résultats proclamés le 23 juillet n’ont enregistré aucun recours, selon le président de la commission d’organisation des élections consulaires, Charles Eugène Nabollé. Sur les 123 sièges à pourvoir, 62 sont revenus au commerce, 35 à l’industrie et 26 sièges aux services.


Kossaomanè Anselme KAMBIRE
Wendemi J. Annick KABORE
(stagiaire)

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