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L’Observateur Paalga N° 8439 du 20/8/2013

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Chambre de commerce et d’industrie : Les 10 engagements de Gando
Publié le mardi 20 aout 2013   |  L’Observateur Paalga


Présentation
© aOuaga.com par Aristide Ouedraogo
Présentation du bureau de la chambre de commerce du burkina
Lundi 19 août 2013.Ouagadougou. Presentation des membres consulaires de la chambre de commerce du Burkina a la salle des banquets, lors d’ une cérémonie dirigé par le ministre de commerce Arthure Kafando. Photo : Alizèta Ouédraogo, Présidente de la Chambre de commerce et d’industrie du Burkina Faso (CCI-BF)


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Hier 19 août 2013, a eu lieu l’installation officielle de la nouvelle assemblée plénière de la Chambre de commerce et d’industrie (CCI-BF) à la salle des Banquets de Ouaga 2000. Alizèta Ouédraogo, dite Gando, devant ses pairs, a pris dix engagements pour la promotion du secteur privé.

Il n’y avait pas un seul homme d’affaires digne de ce nom, c’est l’impression que la coloration de la salle des Banquets de Ouaga 2000 donnait, qui n’ait répondu présent à cette cérémonie très attendue par le milieu des affaires burkinabè. Après les élections consulaires qui ont eu lieu le 21 juillet 2013, c’est un réel sentiment de satisfaction qui anime le coordonnateur du processus électoral au soir de l’installation des membres de la Chambre de commerce et d’industrie. En effet, selon Charles Eugène Nabollé, sur les 3920 opérateurs économiques inscrits, 3089 ont effectivement voté ; soit un taux de 79% de participation.

La volonté de l’Etat burkinabè de construire une économie moderne et libérale, consacrant l’initiative privée comme moteur de la croissance économique, a conduit à une restructuration juridique et organisationnelle de la CCI-BF. Une situation qui exige qu’elle soit davantage présente et dans tous les secteurs et dans toutes les régions administratives du pays. Et c’est ce à quoi la mandature de 2007-2013 s’est attelée. Pour le ministre de l’Industrie et du Commerce, Arthur Kafando, la CCI-BF est devenue un partenaire privilégié dans le dialogue public-privé. «Ses nouveaux statuts adoptés en mai 2013 lui confèrent plus de légitimité à représenter les intérêts généraux du monde des affaires en faisant d’elle une institution plus inclusive et ouverte aux économies locales de notre pays», a ajouté le ministre, qui a présidé la cérémonie.

Assurant mesurer parfaitement l’ampleur de la tâche qui l’attend, la nouvelle présidente de la CCI-BF, Alizèta Ouédraogo, dite Gando, a tenu à rendre hommage à l’équipe sortie et particulièrement à son président, El hadj Oumarou Kanazoé, décédé en 2011, à la mémoire de qui elle a demandé une minute de silence. La patronne de TAN ALIZ s’est félicitée de l’élection d’au moins un élu consulaire par province, une action inédite. Rappelant les missions qui les attendent, elle et son équipe, elle a déclaré que sa structure, «en tant qu’institution publique de tous les organismes d’appui, doit assurer un leadership transformationnel et mobilisateur du secteur privé».

C’est ainsi que, pour un secteur privé dynamique et prospère, moteur de l’émergence économique, Gando a pris dix engagements devant ses pairs pour «une compagnie consulaire proactive, ouverte, créatrice de valeurs ; une communauté des affaires plus unie et solidaire ; un dialogue et un partenariat public-privé plus engagés et féconds ; le développement des infrastructures de soutien à l’activité économique, particulièrement dans les nouvelles sections territoriales ; l’amélioration continue du climat des affaires et la lutte contre les freins à l’essor du secteur privé ; le renforcement des capacités stratégiques et opérationnelles du secteur privé ; l’élargissement des opportunités économiques à tous, au plan national et international ; la promotion des femmes et des jeunes dans les affaires ; un meilleur accompagnement du secteur informel ; la facilitation de l’accès au financement par l’assouplissement des conditions et le développement de mécanismes et de produits financiers innovants.»

M. Arnaud Ouédraogo



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