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Régulation et économie numérique en Afrique : contrôler la "révolution" des TIC

Publié le mercredi 17 octobre 2018  |  Sidwaya
5é
© aOuaga.com par A.O
5é Congrès ordinaire des ophtalmologues
Lundi 16 Juillet à Ouagadougou. Ouverture du 5é Congrès ordinaire des ophtalmologues. - Photo : Hadja Fatimata Ouattara, ministre du Développement de l`économie numérique et des Postes.
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L’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (ARCEP), en collaboration avec Télécom-Paris-Tech (France), organise du 16 au 18 octobre 2018 à Ouagadougou, la 1re édition de la Conférence africaine sur la régulation et l’économie numérique(CAREN). Placée sous le thème : «La régulation de l’économie numérique», cette édition a comme pays invité d’honneur, la Côte d’Ivoire.

La révolution numérique est aujourd’hui une réalité dans tous les secteurs de l’économie. Elle modifie même les manières de produire, d’échanger et de consommer. Comment «réguler» cette révolution qui se heurte parfois à la tradition ? Pour mener le débat, l’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (ARCEP) du Burkina Faso en collaboration avec Télécom-Paris-Tech (France) organise, du 16 au 18 octobre 2018 à Ouagadougou, la 1re édition de la Conférence africaine sur la régulation et l’économie numérique (CAREN).

Placée sous le thème : «La régulation de l’économie numérique », elle vise à rassembler l’ensemble des acteurs africains et internationaux intéressés par les questions de régulation et d’économie sur le continent.

Ainsi, durant trois jours, ils vont échanger sur les enjeux et les risques de la numérisation de l’économie et de la société, l’usage des réseaux sociaux, l’inclusion financière grâce au numérique, l’essor du commerce électronique et la contribution du numérique au développement.

A cela s’ajoutent également, les thématiques des effets macroéconomiques, la transformation de la régulation du numérique, les contenus et les données personnelles face au numérique et l’économie et la régulation de la monnaie électronique.

Favoriser le dialogue entre tous les acteurs

Selon le président de l’ARCEP, Tontama Charles Millogo, tous ces thèmes seront débattus au cours de neuf sessions et de deux tables rondes dont une ministérielle.

«Nous sommes en phase de maitriser l’information, le savoir, la connaissance mais aussi le divertissement et la communication sociale. Cela n’est pas sans conséquence sur notre équilibre. C’est pourquoi la CAREN a été créée.

Elle ambitionne favoriser le dialogue entre tous ceux qui sont concernés par cette révolution», a souligné le représentant de Télécom-Paris-Tech, Laurent Gille. Pour lui, la CAREN est un cadre de réflexion sur ces transformations en vue d’apporter aux sociétés africaines les services et les usages dont elles ont besoin.

«Au-delà des acteurs du numérique et des régulateurs, elle offre un cadre à la société civile de s’exprimer car c’est elle qui fera l’appropriation de ces technologies, des services, des usages et des innovations», a-t-il indiqué.

Le Burkina Faso à l’instar des autres pays de l’Afrique s’est engagé vers l’édification d’une société basée sur l’économie de l’information et du savoir. Ainsi, en accueillant une telle initiative, le pays va bénéficier des expériences et la confrontation des idées en vue de dégager des perspectives d’actions efficaces, a laissé entendre la ministre du Développement de l’Economie numérique et des Postes, Hadja Fatimata Ouattara/Sanon, représentant le Premier ministre. Notons que c’est la Conférence africaine sur la régulation et de l’économie des télécommunications (CARET) qui s’est muée en CAREN, après deux éditions tenues.

Fleur BIRBA
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