A la demande de Ouagadougou, la force « Barkhane » a mené une frappe aérienne dans le nord du pays après une attaque contre un détachement de gendarmerie.
Victime d’attaques croissantes ces derniers mois, le Burkina Faso n’hésite plus à solliciter la force française « Barkhane », qui a prêté main-forte à ce pays du Sahel à trois reprises en quelques jours et se veut « disponible » pour l’aider à enrayer la menace djihadiste. En deux semaines, plus de 20 membres des forces de sécurité ont été tués dans le nord et l’est du Burkina.
« Avec le Burkina, nous restons disponibles car le rôle de “Barkhane”, c’est aussi d’appuyer les forces nationales [de la bande sahélo-saharienne] partout où c’est nécessaire et si elles le demandent, comme on le fait au Niger ou au Mali », avait souligné en début de semaine la ministre française des armées, Florence Parly, en visite au Tchad.... suite de l'article sur LeMonde.fr