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Burkina : Compaoré recevra une décoration pour ses missions de "bons offices" au Mali
Publié le vendredi 16 aout 2013   |  AIB


Négociations
© AFP par AHMED OUOBA
Négociations de Ouagadougou:le gouvernement malien et les groupes armés du Nord signent un accord préliminaire de paix
Mardi 18 Juin 2013.Ouagadougou


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OUAGADOUGOU - Le chef de l’Etat burkinabè Blaise Compaoré médiateur de l’Afrique de l’Ouest dans la crise malienne recevra vendredi à Ouagadougou la plus haute distinction dans les ordres maliens pour ses missions de "bons offices" qui ont permis l’organisation avec "succès" de l’élection présidentielle sur toute l’étendue du territoire malien remportée par l’ancien Premier ministre Ibrahim Boubacar Keïta dit IBK.

"Le président par intérim de la République du Mali, Dioncounda Traoré, effectue une visite d’amitié, le 16 août 2013 au Burkina Faso" pour exprimer personnellement sa reconnaissance et celle du peuple malien à M. Compaoré, médiateur de la CEDEAO dans la crise malienne dont les bons offices ont permis la signature à Ouagadougou, par le gouvernement et les groupes armés non terroristes, de l’accord préliminaire du 18 juin 2013", indique un communiqué de la présidence burkinabè transmis à l’AIB.

"M. Dioncounda Traoré s’entretiendra avec M. Compaoré, et lui remettra une distinction honorifique en raison du succès de sa médiation qui a abouti à l’organisation réussie de l’élection présidentielle en République du Mali", indique le texte.

Selon l’entourage de M. Compaoré, il s’agira de la "même décoration" que celle que le président français François Hollande avait reçu des mains de M. Traoré à Paris pour son intervention militaire qui a permis de chaser les djihadistes du nord Mali. "C’est la plus haute distinction des ordres maliens", a-t-on précisé.

M. Compaoré, nommé médiateur sur le Mali par la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (CEDEAO, 15 Etats) avait entamé des discussions entre les principaux mouvements armés du nord du mali qui ont été interrompues par l’intervention militaire française en janvier 2013.

Après la fixation de la date de l’élection présidentielle au 28 juillet, il avait repris du service et a réussi au bout de douze jours d’âpres négociations a arraché un "accord préliminaire" entre Bamako et les rebelles touaregs du Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA) et du Haut conseil pour l’unité de l’Azawad (HCUA), transfuge de Ansar Dine, un groupe islamiste armé.

L’accord prévoyait la tenue de l’élection présidentielle sur toute l’étendue du territoire malien y compris à Kidal, ville située au nord-est sous contrôle des groupes armés touareg après l’intervention française qui a chassé du Nord du Mali les groupes djihadistes alliés à Al Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi).

L’accord prévoit également un cessez-le-feu, un retour progressif des forces de défense et de sécurité maliennes à Kidal et un cantonnement des combattants rebelles sur des sites de regroupement.

Il prévoit en outre l’ouverture de discussions "inclusives" avec toutes les communautés du Nord du Mali "60 jours" après la formation du nouveau gouvernement sur le statut du nord du Mali appelé "Azawad" par les mouvements touaregs.

L’ancien Premier ministre Ibrahim Boubacar Keïta dit IBK a été élu président du Mali. Son adversaire au scrutin Soumaïla Cissé, un ex-ministre des Finances, a reconnu sa défaite avant même la proclamation des résultats officiels attendu d’ici à vendredi.

RH/

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