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Gestion foncière :marche contre la spoliation des terres à Dédougou

Publié le mardi 25 septembre 2018  |  AIB
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Gestion foncière : Marche contre la spoliation des terres à Dédougou

La Coordination des mouvements et associations citoyennes du Mouhoun des centaines de personnes a organisé, le samedi 22 septembre 2018 de Dédougou, une marche de protestation contre « les spéculations et les spoliations foncières ». Partis de la place du marché des fruits, les marcheurs ont eu pour pont de chute le haut-commissariat de Dédougou où ils ont remis un message au locataire des lieux.



Une marée humaine était dans les rues de Dédougou le samedi matin 22 septembre 2018 pour dire non au régionalisme, à l’ethnicisme, à la spoliation et à la spéculation foncière dans la province du Mouhoun. Partis de la place du marché des fruits de la cité de Bankuy communément appelé « melon gare », les manifestants ont rallié le haut-commissariat de Dédougou en passant par le rondpoint Nazi Boni où un message a été remis au premier responsable administratif de la province, Moussa Zabré. « L’objectif de ce mouvement est de mettre fin aux opérations inacceptables de spoliation et de spéculation foncière qui polluent l’environnement social et qui mettent en péril le vivre ensemble », a lancé Ibrahim Gouabé, un membre de la coordination des mouvements et associations citoyennes du Mouhoun. « Certains phénomènes sont en train de prendre de l’ampleur dans la province, voire même dans la région. Et si l’on n’y prend garde, nous risquons une fissure sociale », a renchéri Magassa Lamine avant de marteler que : « Nous voulons donc par cette marche prévenir les autorités administrative, coutumière et religieuse du danger que nous courrons ». Ainsi, les autorités, poursuit M. Magassa, doivent mener des actions de sensibilisation et de conscientisation afin de préserver la paix et le vivre ensemble. « Nous ne sommes pas venus ce matin remettre notre message pour s’entendre dire que nous allons transmettre à qui de droit. Nos préoccupations ont leur solution entre les mains de nos autorités locales. La solution c’est donc le gouverneur, le haut-commissaire, le maire, les autorités coutumières et religieuses. Si à l’issue de cette marche rien n’est fait, d’autres actions seront prises afin d’amener les uns et les autres à la raison », a prévenu Magassa Lamine.
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