Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Annonces    Femmes    Nécrologie    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article
Politique

Gouvernance : Les femmes du CFOP dénoncent un "manque de vision"

Publié le samedi 22 septembre 2018  |  Sidwaya
La
© aOuaga.com par G.S
La section Kadiogo des femmes de l`Union pour le progrès et le changement (UPC) ont organisé un meeting le 21 novembre 2015 à l`Atelier théâtre du Burkina (ATB) auquel a assisté le président du parti, Zéphirin Diabré
Comment


Les femmes issues des partis membres du Chef de l’Opposition politique au Burkina (CFOP) ont animé, le jeudi 20 septembre 2018 à Ouagadougou, une conférence de presse pour donner leur lecture de la situation nationale. Elles ont décrié la gestion du pouvoir par le Mouvement du peuple pour le progrès (MPP).

Le Burkina Faso vit une situation marquée par une insécurité grandissante, une économie en panne, un chômage rétroactif des jeunes, une misère des femmes, le retour de la corruption à grande échelle, une politisation de l’administration et la persistance des difficultés d’accès aux services sociaux de base. C’est le tableau peint par les femmes issues des partis membres du chef de file de l’Opposition politique au Burkina Faso (CFOP), lors d’une conférence de presse animée, le jeudi 20 septembre 2018, au siège de l’institution. La gestion du pouvoir par le régime en place, les conditions de vie de la femme et de l’enfant, la situation sécuritaire, l’économie nationale et la marche de l’opposition le 29 septembre prochain ont constitué l’essentiel du menu de la rencontre avec les hommes de médias. Sur le premier point, les militantes du CFOP ont fustigé le «manque de vision» constaté chez les tenants du pouvoir, en l’occurrence, les responsables du Mouvement du peuple pour le progrès (MPP) et leurs alliés. «Après presque trois ans au pouvoir, la gouvernance du MPP est marquée par le tâtonnement et l’amateurisme, faisant du Burkina Faso, un pays en pleine désillusion», a déclaré la présidente des femmes de l’Union pour le progrès et le changement (UPC), Jacqueline Konaté, principale animatrice de la conférence. Les femmes, a-t-elle relevé, sont déçues de la gestion du régime MPP, vu les sacrifices qu’elles ont consentis lors de l’insurrection populaire de fin octobre 2014 et les promesses électorales. Concernant les conditions de vie des familles, les conférencières disent constater « avec amertume» leur dégradation chez la femme et l’enfant. «Avec la cherté de la vie, nombre de foyers font face à une situation de misère et de précarité», a déploré Mme Konaté. Et de faire observer que selon une enquête parlementaire réalisée en juillet 2017, la gratuité des soins des enfants de zéro à cinq ans et des femmes enceintes, tant «exhibée» par le parti majoritaire, n’est pas effective partout. Sur la situation sécuritaire qui prévaut au pays des Hommes intègres, les femmes du CFOP ont estimé que la politique de l’Etat en matière de sécurité a échoué. Elles ont donc interpelé le gouvernement sur les nombreux cas de décès enregistrés dans les rangs des forces de défense et de sécurité (FDS). S’agissant de la marche-meeting du 29 septembre prochain, les femmes de l’opposition burkinabè ont salué une initiative qui va sonner «le réveil» de l’exécutif et lui faire «prendre conscience» de la situation préoccupante. Pour Adeline Ouédraogo, secrétaire nationale chargée de la mobilisation des femmes au Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP), c’est une démarche républicaine à laquelle tous les patriotes doivent souscrire. Les opposantes ont par ailleurs dénoncé les «manœuvres» entreprises par la majorité pour empêcher la tenue de la marche-meeting de l’opposition.


Beyon Romain NEBIE
Commentaires

Titrologie



Sidwaya N° 7229 du 8/8/2012

Abonnez vous aux journaux  -  Voir la Titrologie
Sondage
Nous suivre
Nos réseaux sociaux

Comment