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Burkina: « Le gouvernement n’a jamais envisagé, n’envisage pas et n’envisagera pas la légalisation de l’avortement» (Ministre de la Santé)

Publié le lundi 17 septembre 2018  |  FasoZine
Clôture
© Présidence par D.R
Clôture de la 16e session du CNLS-IST : les différents acteurs invités à davantage de mobilisation des ressources et à une synergie d’actions
La 16e session ordinaire du Conseil national de Lutte contre le SIDA et les Infections sexuellement transmissibles (CNLS-IST)a pris « des engagements forts pour des résultats probants au titre de l’année 2017 », à l’issue de ses travaux tenus le vendredi 14 juillet 2017 à Ouagadougou. Photo : Pr Nicolas Méda, minisre de la Santé
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Du 20 au 24 Août 2018, une Fondation dénommée "Susan Thompson Buffett"a effectué une visite de travail dans notre pays. L’objectif principal de cette visite était d’apporter un appui au Burkina Faso dans ses efforts d’accélérer la transition démographique en vue de la capture rapide du dividende démographique.

À l’issue des différentes rencontres accordées par les plus hautes autorités, la délégation de la Fondation et le Ministre de la Santé ont accordé différentes interviews à la presse. Ce qui a été malheureusement compris, c’est que le gouvernement a un projet de légalisation de l’avortement.

C’est dans ce cadre que le Ministre de la Santé, Pr Nicolas Méda a entrepris une démarche de dialogue avec les leaders coutumiers et religieux pour clarifier et rassurer les populations du Burkina Faso que le gouvernement n’envisage pas modifier l’état du droit positif en matière d’avortement et d’interruption volontaire de grossesse. Au Burkina Faso, l’avortement est une infraction et n’est autorisé qu’en de rares exceptions (article 513-13 du code pénal, loi 025/ 2018). Ces rencontres d’échanges se sont déroulées du jeudi 13 au dimanche 16 septembre 2018.

Le ministre de la Santé a, à cet effet, rencontré la Fédération des églises et missions évangéliques (FEME), les leaders coutumiers à travers Sa Majesté, le Mogho Naaba Baongho, la Fédération des associations islamiques du Burkina (FAIB) et le Service pastoral de l’Eglise Catholique pour la formation et l’accompagnement des responsables (SEPAFAR).

Il s’est agi de donner l’information juste et la position du gouvernement du Burkina Faso sur la question.

Auprès de toutes les représentations des différentes entités rencontrées, le message du ministre de la Santé est clair « le gouvernement n’a jamais envisagé, n’envisage pas et n’envisagera pas la légalisation de l’avortement au Burkina Faso. Il n’existe aucun projet de loi visant un tel objet ».

En retour, toutes les organisations représentatives des autorités coutumières et religieuses ont remercié le ministre de la santé pour la démarche et se sont dites rassurées.

DCPM/Ministère de la Santé
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