Accueil    Shopping    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Burkina Faso    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Art et Culture
Article



 Titrologie



Le Quotidien N° 841 du 14/8/2013

Abonnez vous aux journaux  -  Voir la Titrologie

  Sondage



 Autres articles


Comment

Art et Culture

Crise dans les cites universitaires - Des étudiants dénoncent «l’instrumentalisation»
Publié le vendredi 16 aout 2013   |  Le Quotidien


Troubles
© aOuaga.com par A. O
Troubles à l`université : ouverture du procès des 50 étudiants
Mardi 13 aout 2013. Ouagadougou. Le procès des 50 étudiants interpellés lors des troubles à la suite de la fermeture des cités universitaires a eu lieu au Tribunal de grande instance de Ouagadougou (TGI).


 Vos outils




 Vidéos

 Dans le dossier

La Coalition des syndicats universitaires de Ouagadougou est revenue sur le début de la crise que connait l’Université de Ouagadougou et ayant entrainé la détention de certains d’entre eux. Ce briefing a eu lieu dans la matinée du 14 août 2013, dans une des salles de l’amphi belge de l’Unité de recherche en Sciences juridique et politique de l’Université de Ouagadougou. En substance, le comité  condamne tout individu ou toute organisation qui profiterait de la misère des étudiants pour se remplir les poches.
Suite au renvoi du procès des 50 étudiants, dont les chefs d’inculpation sont l’organisation de manifestations illicites ayant entrainé des actes de vandalisme sur des biens publics et coups et blessures portés sur des agents de forces de l’ordre, devant la Cour constitutionnelle pour question préjudicielle, la Coalition des syndicats universitaires de Ouagadougou, composée de l’Union nationale pour la renaissance estudiantine et scolaire(UNARES), de l’Association des scolaires et étudiants du Faso (ASEF), du Mouvement estudiantin du Faso(MEFA) et de bien d’autres comme l’UNEF, l’USEB , a tenu, lors d’une conférence de presse, à revenir sur les circonstances de la crise et de la détention de leurs camarades . Pour ces derniers, la situation, qui est la leur actuellement, est imputable à l’administration en charge des questions universitaires, du fait de son inattention et l’asymétrie d’information avec les étudiants, mais aussi du fait que des individus mal intentionnés ont infiltré la marche des étudiants, occasionnant l’extrême violence et la destruction de biens publics. Pour Patrick Sawadogo, porte -parole de la coalition , « l’intention des étudiants n’était pas de brûler les véhicules, mais s’il y a eu dégénérescence, c’est à cause du gaz lacrymogènes ».Pour ce dernier, ce qu’ils attendent des autorités judiciaires, c’est la libération sans condition de leurs camarades. Patrick Sawadogo tient à préciser qu’il condamne les étudiants qui ont empêché leurs camarades de se faire enregistrer par l’Action sociale mandatée par le gouvernement pour venir en aide aux étudiants sans domicile. A ce propos, il invite chaque mouvement à parler en son nom propre. Par ailleurs, souligne- t-il,  «  si tu n’as pas de solution à donner à un individu, laisse le trouver seul sa solution ». Aussi, Patrick Sawadogo dénonce t-il l’instrumentalisation des étudiants par les partis politiques et souhaite qu’ils s’en détachent, car a-t-il dit:« A preuve du contraire, nous ne sommes pas des politiciens, ni à plus forte raison des militants. Nous sommes là pour notre formation. Cette situation est le résultat, des amalgames de rôles que nous jouons ». La coalition n’a pas manqué de condamner tout individu ou organisation qui profiterait de la situation des étudiants pour se remplir les poches. En vue de la libération des 50 prévenus, la coalition en appelle au sens élevé de responsabilité de toute personne compétente, autorités administratives, politiques, religieuses, coutumières et de la société civile, en vue d’une mise en liberté sans condition de leurs camarades. Pour cette coalition, la mise en place d’une communication permanente entre les autorités universitaires et les structures représentant les étudiants et le respect des textes relatifs à l’institutionnalisation d’une cité vacances permettraient de pallier des situations comme celles que nous vivons actuellement .

Par Bénazir Carine D. ILBOUDO
(Stagiaire)

 Commentaires