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Inhumation policier et douanier tués : deux tombes pour un hommage commun

Publié le lundi 27 aout 2018  |  L`Observateur Paalga
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© Autre presse par DR
Inhumation policier et douanier tués : deux tombes pour un hommage commun
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Les dernières victimes en date du terrorisme au Burkina, le douanier Jean de Dieu Bado et l’assistant de police Aristide Bonzi, ont été inhumées vendredi après-midi au cimetière de Gounghin.

Sous un soleil brûlant comme la mort, les véhicules transportant les corps ont traversé la foule. Les cercueils, enveloppés des couleurs nationales et auréolés de couronnes de fleurs, ont été portés par leurs frères d’armes puis placés sur des supports au centre de l’assistance qui formait un cercle dans le cimetière. Parents, amis et membres du gouvernement leur rendent hommage au nom de la Nation. Le cérémonial est connu, les notes perçantes de la sonnerie aux morts font moins d’effet, certains visages sont rendus moins graves par l’habitude. La douleur des familles n’en est pas moins grande pour autant.

Le préposé des douanes Jean de Dieu Bado, 34 ans, avait tout juste onze mois de service lorsqu’il a été surpris dans la nuit du 21 au 22 août 2018 dans son poste de garde de Batié par des hommes en armes. Natif de Dydir, il laisse une veuve et deux enfants inconsolables.

L’assistant de police Sandofini Aristide Bonzi est né à Kosso il y a 35 ans ; lui faisait partie d’une patrouille qui est tombée dans une embuscade dans la nuit du 22 au 23 août sur l’axe Sollé-Titao dans la province du Loroum. Père de deux enfants, il avait neuf ans de service dont un au poste de Sollé.

Ces nouvelles victimes de la pieuvre terroriste ont reçu à titre posthume la médaille d’honneur de la Douane et de la Police, une décoration qui a été soigneusement apposée sur les bières, respectivement par le ministre de l’Economie, Rosine Coulibaly, et son collègue de la Sécurité, Clément Sawadogo.

Pelletées après pelletées, gendarmes, policiers, douaniers, agents des Eaux et Forêts, unis par l’épreuve se sont ensuite relayés pour remblayer les tombes.

Bien que ce genre d’enterrement devienne récurrent, le premier flic du Faso a indiqué que les FDS redoublent de combativité et affirmé même que « dans certaines localités, la peur est en train de changer de camp ».
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