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Mutilations génitales féminines : Gendarmettes, policières...

Publié le mardi 14 aout 2018  |  Sidwaya
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© Présidence par DR
Journée internationale de la Tolérance zéro aux Mutilations génitales féminines (MGF)
Mardi 6 février 2018. Ouagadougou.A l’instar des autres pays du monde, le Burkina Faso a commémoré la 15ème édition de la Journée internationale « Tolérance zéro aux Mutilations génitales féminines (MGF) » sous la présidence de Madame Sika Kaboré(Photo).
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Le Groupe d’action de lobbying et de plaidoyer (GALOP) a organisé, une journée de sensibilisation et de plaidoyer sur les Mutilations génitales féminines (MGF) et le mariage d’enfants au profit des femmes engagées dans les forces de défense et de sécurité, le jeudi 9 août 2018 à Ouagadougou.

Les Mutilations génitales féminines (MGF) et le mariage d’enfants sont toujours d’actualité au Burkina Faso, malgré les nombreux efforts déployés pour y mettre fin. En effet, la prévalence aux MGF reste forte avec un taux de 67,3% chez les femmes de 15 à 49 ans. Concernant le mariage d’enfants, la situation est également peu reluisante avec un taux de prévalence de 52%. Si ces chiffres semblent «alarmants», le plus inquiétant est que les prévisions estiment que si de grands efforts ne sont pas déployés, la moitié de filles mariées avant 18 ans seraient africaines en 2050. Pourtant, le mariage d’enfants tout comme les MGF ont des conséquences négatives sur les victimes allant des traumatismes physiques et psychologiques à la mort.

Au regard de cette situation, la première Dame, Sika Kaboré, avec à ses côtés les épouses des membres du gouvernement et celles de certaines personnalités politiques a mis en place le Groupe d’action de lobbying et de plaidoyer (GALOP). Ce, en vue d’apporter leur part contributive à la lutte engagée pour mettre fin à ces pratiques avilissantes au Burkina Faso. Pour atteindre cet objectif, le GALOP s’est doté d’une feuille de route allant des actions de plaidoyer aux missions de sensibilisation auprès des leaders d’opinion. C’est dans ce cadre qu’il a organisé une journée de sensibilisation et de plaidoyer sur les MGF et le mariage d’enfants au profit des corps habillés femmes, le jeudi 9 août 2018 à Ouagadougou. Aux dires de la présidente du GALOP Mme Sika Kaboré, cette rencontre avait pour objectif d’informer et de sensibiliser les femmes engagées dans les forces de défense et de sécurité à la lutte contre les MGF et les mariages d’enfants afin de susciter leur adhésion dans le combat pour l’élimination de ces pratiques. «Avant d’être des femmes engagées dans le maintien de la paix et de la sécurité, les femmes corps habillés sont d’abord des épouses et des mères de familles. De ce point de vue, tout ce qui touche à la petite fille, à la femme et à la vie de famille les touche également», a-t-elle affirmé. Pour ce faire, elle a dit attendre des participantes un engagement ferme autour du GALOP et de tous ceux qui œuvrent dans la lutte contre ces pratiques afin de promouvoir ensemble un environnement familial et professionnel débarrassé de toutes les formes de violence contre les femmes.
Elle les a invitées à se joindre à la chaine de solidarité déjà mise en place par son institution et ses partenaires en posant des actes concrets à leur niveau pour l’accélération de l’atteinte de l’objectif de tolérance zéro aux MGF et au mariage d’enfants au Burkina Faso. A la suite de cet appel, l’assistante de police, Balkissa Sama, s’est engagée à accompagner les actions en faveur de l’élimination des MGF au pays des Hommes intègres. «En tant que femme, je vais aider le gouvernement dans sa lutte pour éradiquer ce fléau dans notre pays», a-t-elle promis.

Nadège YAMEOGO
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