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Changement climatique : 4 milliards de FCFA pour réduire la déforestation et la dégradation des forêts

Publié le mercredi 8 aout 2018  |  Sidwaya
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© Autre presse par DR
Changement climatique : 4 milliards de FCFA pour réduire la déforestation et la dégradation des forêts
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Le ministre de l’Environnement, de l’Economie verte et du Changement Climatique, Nestor Batio Bassière, a procédé, le mardi 31 juillet 2018 à Dédougou, au lancement officiel des Projets de développement intégré communaux pour la REDD+ (PDIC/REDD+). D’un coût de plus de 4 milliards de FCFA, les PDIC/REDD+ offrent l’opportunité à 32 communes de quatre régions de réduire la séquestration du carbone et de restaurer les forêts de leurs ressorts communaux.

Après le lancement technique des projets de développement intégré communaux pour les REDD+ (PDIC/REDD+, le ministre de l’Environnement, de l’Economie verte et du Changement climatique, Nestor Babio Bassière, a engagé le mardi 31 juillet 2018, 32 communes des régions du Sud-Ouest, du Centre-Sud, de l’Est et de la Boucle du Mouhoun, dans la réduction de la déforestation et dans la dégradation des forêts. Avec l’assistance du Programme d’investissement forestier (PIF), les communes à travers les PDIC/REDD+ ambitionnent de récupérer plus de 20 hectares répartis dans 77 aires de conservation identifiées par les collectivités territoriales elles-mêmes, selon Nestor Batio Bassière. « Nous assistons de nos jours, à une dégradation continue des forêts au Burkina. L’engagement du gouvernement, c’est de restaurer ces forêts pour atteindre la norme internationale qui est de 30% d’ici à 2025. Et les PDIC/REDD+ viennent impliquer les communes dans ce combat contre la déforestation et la dégradation des forêts », a indiqué le ministre de l’Environnement, de l’Economie vertes et du Changement climatique, Nestor Batio Bassière. Financés par la banque mondiale et l’Union européenne à plus de quatre milliards de francs CFA, les PDIC/REDD+, s’inscrivent en droite ligne de la décentralisation avec le transfert progressif de la gestion des ressources naturelles au niveau central vers les communes, aux dires du responsable du département de l’environnement, de l’économie vertes et du changement climatique.

« Un grand jour pour les communes bénéficiaires »

Ainsi, « la stratégie nationale de l’économie verte prend en compte les PDIC/REDD+ comme des projets complémentaires et utiles à la mise en œuvre des éco-villages », a poursuivi Nestor Batio Bassière.
Tout en invitant les 32 conseils municipaux à plus d’engagement, de responsabilisation des acteurs, de rigueur et de transparence dans la gestion des ressources allouées, le ministre en charge de l’environnement a assuré les maires de l’accompagnement et du soutien de la coordination du PIF avec le Fonds d’intervention pour l’environnement (FIE). Les conseils municipaux, par la voix du maire de la commune de Dédougou, Karim Kondé, ont manifesté leur joie de voir la concrétisation des PDIC/REDD+ en qui, les trente-deux bourgmestres trouvent une solution pour réduire la résilience de leurs populations face aux menaces des écosystèmes. « Le financement des PDIC/REDD+ était fortement attendu par les populations. Aujourd’hui, c’est une réalité avec le lancement de ces importants projets. C’est un grand jour pour les communes bénéficiaires. Au nom donc des premiers responsables de ces communes, je voudrais vous rassurer de tout notre engagement à bien conduire ces PDIC au profit de nos populations », a indiqué le maire de la commune de Dédougou, Karim Kondé. Les partenaires techniques et financiers, à travers leur porte-parole au lancement officiel des projets de développement intégré communaux pour la RED+ (PDIC/REDD+), Abdoulaye Gadiere, représentant la Banque mondiale, nourrissent l’espoir de voir eux aussi la réduction de la dégradation des terres et des forêts ouvrant la porte à la finance-climat. « Les PDIC/REDD+ est un instrument de planification spatiale qui visent à promouvoir la séquestration du carbone mais à réduire de façon directe et indirecte la déforestation, la dégradation des forêts et des espaces boisés tout en réduisant la pauvreté.
Donc pour nous, les partenaires techniques et financiers sont un instrument important qui vise à conserver le couvert végétal burkinabè tout en permettant aux producteurs d’atteindre leurs objectifs de développement », a indiqué le représentant de la Banque mondiale, Abdoulaye Gadiere. En rappel, les PDIC/REDD+ sont un ensemble d’activités diversifiées, cohérentes et intégrées dont l’objectif est de promouvoir la séquestration du carbone, réduire les facteurs directs et indirects de la déforestation et de la dégradation des forêts.

Kamélé FAYAMA
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