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Conseil supérieur de la communication : La nouvelle équipe prête serment

Publié le mardi 7 aout 2018  |  Sidwaya
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© Autre presse par D.R
Le Conseil supérieur de la communication a rencontré les responsables d’entreprises de presse écrite et en ligne, le lundi 13 mars 2017, à Ouagadougou. Au cœur des échanges, la nécessité de recadrer le traitement de l’information dans un contexte marqué par le défi sécuritaire
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Les nouveaux membres du collège des conseillers du Conseil supérieur de la communication (CSC) ont prêté serment, le vendredi 3 juillet 2018, à Ouagadougou, devant le Conseil constitutionnel.

«Je jure solennellement de bien et fidèlement remplir ma fonction de membre du Conseil supérieur de la communication, en toute indépendance et impartialité, de façon digne et loyale et de garder le secret des délibérations. » C’est par cette formule, la main droite levée, que les neuf nouveaux membres du Conseil supérieur de la communication (CSC), ont prêté serment, le 3 août 2018, à Ouagadougou, devant les membres du Conseil constitutionnel. Nommée en conseil des ministres du 4 juillet 2018, la nouvelle équipe devrait se soumettre à cette obligation légale devant le Conseil constitutionnel avant son entrée en fonction. A l’issue du solennel cérémonial de prestation de serment, le président du Conseil constitutionnel, Kassom Kambou, a rappelé la mission qui attend les nouveaux conseillers du CSC. Il s’agit de veiller à l’application des lois et règlements en matière de régulation du secteur de l’information et de la communication au Burkina Faso. Ils ont également la responsabilité de garantir le droit à l’information et de préserver la cohésion sociale, a ajouté le président Kambou. Pour atteindre ces objectifs, la nouvelle équipe doit avoir pour seule boussole, l’intérêt supérieur de la nation, gage du succès de sa mission, a souligné le juge constitutionnel. C’est pourquoi, il a souhaité que la sagesse guide les nouveaux membres dans les délibérations qu’ils seront appelés à prendre. Car, à l’entendre, ce serment constitue également un engagement vis-à-vis du peuple burkinabè.

L’accompagnement de tous, pour un CSC fort et crédible

Les nouveaux membres du CSC semblent vouloir s’engager dans cette direction. Pour son nouveau président, Mathias Tankoano, le principal défi à relever reste la garantie de la liberté de la presse dans l’intérêt exclusif des Burkinabè. « Quand on parle du Conseil supérieur de la communication, on ne voit que l’aspect régulation. Mais le CSC est aussi un organe de promotion de la liberté de la presse. Et tout le monde sait à quel prix le peuple burkinabè a acquis cette liberté », a martelé le président Tankoano. Soigner l’image de l’instance nationale de régulation de la communication et ramener la sérénité en son sein, font également partie des challenges du nouveau collège. « Nous voulons rassurer les uns et les autres que notre premier souci, c’est comment redorer le blason de cette maison commune », a confié M. Tankoano. Le président du CSC, a indiqué qu’au-delà des appréhensions exprimées ça et là, il a besoin de la contribution de tous pour mener à bien la mission qui leur a été confiée. « Nous demandons l’accompagnement de tout le monde, surtout des acteurs de la presse et de la communication pour que nous puissions construire un organe fort et crédible au service uniquement de l’intérêt du peuple burkinabè », a confié celui qui a désormais la charge de conduire le CSC. Répondant à la question des journalistes sur la dernière déclaration de l’AJB et du SYNATIC sur la mise en place de la nouvelle équipe du CSC, Mathias Tankoano a donné sa lecture des choses. Pour lui, ces organisations professionnelles des médias « ne s’en démarquent par mais posent un certain nombre de problématiques, pour lesquelles nous sommes prêts à discuter avec tout le monde », a-t-il précisé. Pour lui, le CSC a besoin de l’accompagnement de l’AJB et du SYNATIC pour non seulement réussir sa mission mais aussi pour l’adoption des textes incarnant un organe de régulation digne et indépendant. « Que l’AJB et le SYNATIC viennent, et ensemble, nous verrons les points faibles de la loi organique en vue de leur amélioratio », a souhaité le président Tankoano.

Mahamadi SEBOGO
msebogo@yahoo.fr
Nadège DOUMI
(stagiaire)
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