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Fermeture cités universitaires du Burkina : les 50 étudiants interpellés jugés mardi
Publié le lundi 12 aout 2013   |  Agence de Presse Africaine




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Le procès des 50 étudiants interpellés récemment, lors des troubles suite à la fermeture des cités universitaires, est programmé pour demain mardi, au Tribunal de grande instance (TGI) de Ouagadougou, a-t-on appris lundi de source judiciaire.

D'aucuns n'hésitent pas à annoncer que le procès prévu pour 8 heures, est celui de ‘'tous les risques'' et il très attendu surtout au niveau des étudiants qui veulent savoir quel verdict sera réservé à leurs camarades.

Tout a débuté le 31 juillet dernier lorsque les étudiants ont protesté contre la décision portée à la connaissance la veille, de fermer les cités et restaurants universitaires pour la période des vacances, soit du 1er août au 30 septembre prochains.

Les étudiants qui ne disposaient donc que de moins de 48 heures pour faire leurs bagages et trouver désormais où manger, ont manifesté leur désapprobation face à la mesure, en opérant notamment la saisie de véhicules de l'État.

Le clou de la manifestation a eu lieu le jeudi 1er août, lorsque la police est allée déloger les étudiants.
En guise de riposte, les étudiants ont incendié les véhicules de l'Etat (une quarantaine au total) qu'ils avaient garés en des endroits stratégiques.

Suite aux manifestations, les forces de l'ordre ont interpelé une cinquantaine de personnes dont six non étudiants, détenus à la Maison d'arrêt et de correction de Ouagadougou (MACO) depuis le 2 août.

Avant leur procès prévu pour demain, les interpelés ont été présentés au procureur du Faso la semaine dernière.
Plus d'une dizaine d'avocats se sont constitués pour la défense des étudiants, répondant pour la plupart d'entre eux, à un appel du Syndicat des avocats saisi par l'Union générale des étudiants burkinabé (UGEB) et le Mouvement burkinabé des droits de l'Homme et du peuple (MBDHP).

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