Coaching : des journalistes se forment en Floride #aOuaga

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Coaching : des journalistes se forment en Floride

Publié le lundi 12 aout 2013 | Sidwaya

© aOuaga.com par Aristide O.
Journée mondiale de la liberté de presse
Samedi 4 mai 2013. Centre national de presse Norbert Zongo, Ouagadougou. Les journalistes burkinabè ont commémoré la Journée mondiale de la liberté de presse.

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Les journalistes inscrits en ligne au programme de formation intitulé : « Coaching and Leadership for journalists » organisé par « The Media Project » au titre de l’année 2013 sont actuellement en Floride, aux Etats-Unis d’Amérique (USA) pour la phase pratique. Les travaux se déroulent du 4 au 9 août 2013, dans l’une des écoles internationales de journalisme les plus renommées : « The Poynter Institute ».

Seize journalistes chrétiens (catholiques et protestants), prennent part à la phase pratique du programme annuel de formation en coaching et leadership pour les médias du monde entier, deuxième du genre, sous la houlette du président du Conseil d’administration de « The Media Project », le Révérend pasteur Arne H. Fjielstad. Celui-ci a expliqué que le but visé est de mettre en place un réseau mondial de journalistes pour la promotion du leadership, de l’éthique et de la déontologie dans leur métier. Ainsi, des journalistes anglophones ou maîtrisant la langue anglaise, consolident leurs acquis en la matière. Ils viennent du Benin, du Burkina Faso, du Bhutan, du Cameroun, des Etats-Unis, de l’Ethiopie, de l’Inde, du Kénya, de Mexique, du Nigéria, des Philippines, de la Tanzanie, du Togo et de la Zambie. Au vu de leur longue expérience dans le domaine du journalisme, il s’agit de faire d’eux, des leaders et des mentors dans leurs communautés respectives au profit de la jeune génération de reporters. Aux côtés du président du Conseil d’administration de « The Media Project », Dr Arne H. Fjeldstad, d’autres membres dudit conseil tels que Caroline Comport, Terry Mattingy, Stephen Buckley, Jill Geisler, David Shedden ont, tour à tour, animé les débats dès l’ouverture des travaux le dimanche 4 août 2013. Ce jour-là, les participants se sont penchés sur l’état du journalisme dans leurs pays respectifs et ont réfléchi sur la vie professionnelle et les talents dont doit faire preuve un journaliste leader. Au-delà, du leadership et du coaching, cette semaine d’activité en Floride offre l’opportunité aux hommes des médias de renforcer leurs compétences professionnelles en matière de journalisme d’investigation et de partager l’expérience de la presse américaine dans son ensemble.

Savoir concilier journalisme et religion

Selon Dr. Arne H. Fjeldstad, ledit projet aide les journalistes de différentes religions à comprendre l’importance de la foi en Dieu. « Nous parcourons le monde pour former les journalistes, peu importe leurs croyances parce que nous respectons toutes les religions sans exception ». Mais pour le cas présent, a-t-il précisé, ce sont des journalistes chrétiens (catholiques et protestants), qui ont été sélectionnés et qui devront à leur retour dans leur pays respectif, assurer pendant une année, le mentorat de deux jeunes journalistes pour les préparer à être aptes pour prendre part au prochain programme annuel en Floride.
Selon Ben Cal, journaliste à la retraite aux Philippines (NDLR : cinquante ans (50) ans d’expérience), ce genre de formation est nécessaire pour les jeunes générations. Il a expliqué qu’il est venu au journalisme par passion et a appris le métier sur le tas, dès l’âge de 17 ans. « En tant que chrétien, ce que j’aime dans ce programme, c’est l’aspect religieux qui nous rappelle que nous devons toujours mettre Dieu à la première place et lui confier ce que nous faisons pour qu’il nous protège surtout lors des reportages en temps de guerre. C’est nécessaire que le Saint Esprit nous guide et nous dirige dans tous nos reportages ». Pour lui, c’est important de vivre sa foi chrétienne à travers notre métier par ce que tout baptisé est un témoin du Christ. « J’ai couvert le conflit islamique qui a éclaté dans mon pays dans les années 70 et c’est Dieu qui m’a protégé et m’a maintenu en vie. J’aurai pu succomber à une balle, mais je l’ai échappé bel par la grâce de Dieu », s’est-il réjoui. Une autre participante, Mme Jennifer Arul, de ses trente (30) ans d’expérience dans une chaîne de télévision indou est du même avis. Elle a expliqué comment Dieu l’a toujours sauvée de ces genres de situation, avec conviction et en toute humilité, tout en exhortant les autres participants à servir d’exemples et à faire la différence dans la pratique de leur métier.

Aimée Florentine KABORE
Depuis la Floride

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