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Le Quotidien N° 608 du 4/10/2012

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Insécurité alimentaire : Mutualiser les efforts pour contrer les catastrophes naturelles
Publié le jeudi 4 octobre 2012   |  Le Quotidien


Laurent
© Autre presse
Laurent Sédogo, ministre de l’Agriculture et de l’Hydraulique


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Ouverts la veille, les travaux de l’atelier technique et d’information sur le concept de mutualisation des forces ont pris fin, le mercredi 3 octobre 2012. Organisé par le ministère de l’Agriculture, de l’Hydraulique et des Ressources halieutiques et la Mutuelle panafricaine de gestion des risques, la cérémonie de clôture a été marquée par l’adhésion du Burkina à la mutuelle et des recommandations.

Les 2 et 3 octobre 2012, s’est tenu un atelier d’information sur la gestion des risques et catastrophes naturelles. Cet atelier qui est une collaboration du ministère burkinabè de l’Agriculture, de l’Hydraulique et des Ressources halieutiques et de la Mutuelle panafricaine, visait à mettre les deux parties au même niveau d’informations. Deux jours durant, les participants se sont informés sur les modalités de mise en œuvre et le déroulement de cette nouvelle initiative de mutualisation des efforts dans la gestion des catastrophes naturelles. Ainsi, cette initiative devrait permettre de trouver les voies et moyens pour contenir les tensions liées au déficit alimentaire dû aux catastrophes naturelles telles que les sécheresses et les inondations. « Nous avons appris comment le processus se fait en route et comment se fait la modélisation pour décider de souscrire à cette initiative », s’est réjoui Ramdé Tinga, chef de la cellule de gestion du PA-SISA du Conseil national de sécurité alimentaire, qui y a participé au nom du Burkina. « Nous encourageons le pays à souscrire parce que nous sommes convaincus que l’initiative va aller dans le sens de l’assouplissement du niveau de vulnérabilité en cas de catastrophe », a-t-il souhaité. Les travaux de ce conclave des intervenants du domaine pour la sécurité alimentaire ont abouti à cinq recommandations adressées à la mutuelle, aux Etats et aux partenaires techniques et financiers qui accompagnent les Etats. L’atelier a recommandé que la mutuelle puisse mener un plaidoyer en vue d’une souscription massive des Etats. A l’égard des Etats, les recommandations exigent de vastes campagnes d’information et de sensibilisation afin d’assurer la participation de tous les acteurs. Une autre requête est que les Etats doivent veiller à la bonne gouvernance et la transparence dans la gestion des fonds qui seront alloués pour la mise en œuvre du projet.

Pour ce qui est des bailleurs de fonds, les participants ont plaidé pour leur accompagnement. Le Burkina a vraisemblablement été mis au même niveau d’information que la mutuelle panafricaine qu’il a embarqué son train. En effet, le ministre de l’Agriculture, de l’Hydraulique et des Ressources, Laurent Sédogo, et la représentante du Programme alimentaire mondial (PAM) pour l’Afrique de l’Ouest, Angéline Rudakubana, ont signé un protocole d’accord d’adhésion. Laurent Sédogo a justifié cette signature en ces termes : « L’année passée, nous avons été secoués par une crise alimentaire et ce sont des crises à répétition. Nous cherchons comment mieux organiser la production agricole afin d’éviter de tomber dans les pénuries », a-t-il avancé. « Le risque zéro n’existe pas. C’est pourquoi, dans la recherche des solutions pour minimiser les risques, la question de l’assurance agricole vient de plus en plus à l’ordre du jour. C’est d’ailleurs une revendication des producteurs qui ne veulent plus perdre leur production annuelle à cause d’une mauvaise pluviométrie », a ajouté Laurent Sédogo. La Mutuelle panafricaine de la gestion des risques se veut une assurance agricole créée par l’Union africaine. «Dans d’autres secteurs l’assurance existe qui permet de faire face aux sinistres. Nous voulons appliquer un tel mécanisme dans l’activité agricole et mutualiser les efforts et les moyens en une assurance qui nous évite de nous sentir démunis en cas de crise écologique et climatique. En réalité, la signature de cet accord de partenariat est pour mettre en route tout le mécanisme qui va nous permettre de créer l’assurance agricole», a expliqué le ministre Laurent Sédogo

Par Nazé OUATTARA

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