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Sidwaya N° 7475 du 7/8/2013

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Célébration de l’indépendance de la Côte d’Ivoire à Ouagadougou: Les Ivoiriens invités à prier pour le Burkina
Publié le vendredi 9 aout 2013   |  Sidwaya


La
© Sidwaya par DR
La communauté ivoirienne vivant au Burkina Faso célèbre le 53e anniversaire de l`indépendance de la Côte d’Ivoire
Mercredi 7 août 2013 à Ouagadougou


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La communauté ivoirienne vivant au Burkina Faso a célébré le 53e anniversaire de la l’accession à la souveraineté nationale et internationale de la Côte d’Ivoire, le 7 août 2013 à Ouagadougou.

Il y a eu du monde à la résidence de l’ambassadeur de la République de Côte d’ivoire (RCI) au Burkina Faso, le soir du 7 août 2013. Des Ivoiriens, des amis de la RCI, des membres du gouvernement burkinabè, des leaders politiques, des hommes d’Affaires, des diplomates, des représentants d’organismes internationaux et d’organisations de la société civile se sont mobilisés en vue de célébrer l’anniversaire de l’indépendance de ce pays. Le premier conseiller de l’ambassase, André Kaziri les a salués, avant de remercier tous les partenaires qui ont apporté leur appui pour que la fête bénéficie d’un éclat particulier. Puis, il a soutenu que la situation est devenue stable dans son pays et l’horizon est redevenu clair. « Depuis deux ans, sous la conduite du Président Alassane Ouattara, la Côte d’ivoire a relevé de nombreux défis aux plans économique, politico-social et diplomatique », a renchéri l’ambassadeur extraordinaire plénipotentiaire près la République du Burkina Faso et le Niger, Abdou Touré. Il a indiqué qu’un plan quinquennal, dénommé Plan national de développement (PND) a été mis en place. Il a expliqué, par exemple, que des mesures ont été prises pour ramener le temps de création d’une entreprise à 48 heures au lieu de 32 jours. Et que les frais sont passés de 715 000 francs CFA à 182 000 francs CFA. Tout cela, a-t-il dit, participe de la bonne gouvernance, avec une gestion rationnelle des finances publiques et un taux de croissance de 9%. Il a déclaré que tout le pays est en chantier, que de nombreux emplois sont créés et que les investisseurs sont en train de revenir en Côte d’Ivoire. Au niveau politico-social, l’ambassadeur a confié que la vie est moins tumultueuse et qu’un apaisement est ressenti dans toutes les sphères de la vie. Il a relevé que le pays a repris une coopération plus dynamique et amicale avec ses partenaires traditionnels et le reste du monde. Ainsi, a-t-il, révélé, le gouvernement va procéder dans les mois à venir, à l’ouverture de 16 nouvelles représentations diplomatiques. Il a signalé que cela va porter à 62 le nombre d’ambassades et élargir à 138 le nombre des Nations avec lesquelles la Côte d’Ivoire entretient des relations diplomatiques.

Abdou Touré a pris le cas des liens avec le Burkina Faso, en annonçant que les deux pays forment un couple harmonieux. Partant de ce fait, il a salué le Traité d’amitié et de coopération signé en 2008 qui, a-t-il estimé, intègre chaque jour un peu plus les deux pays.
De la complicité entre les présidents burkinabè et ivoirien

Pour illustrer son propos, il a cité des exemples de « chantiers intégrateurs ». Il s’est agi, entre autres, de l’avancée des travaux de construction de l’autoroute reliant Yamoussoukro à Ouagadougou, des travaux de réhabilitation à venir du chemin de fer Abidjan-Ouagadougou et son extension à Niamey et Cotonou, et de l’approvisionnement régulier du réseau électrique burkinabè par la Côte d’Ivoire. Il a affirmé que tous ces chantiers sont « la preuve que les Présidents, Alassane Ouattara Et Blaise Compaoré partagent la même vision et militent pour une Afrique de l’Ouest des peuples, une Afrique de l’Ouest solidaire qui mutualise ses avantages comparatifs et ses déficits pour faire face plus efficacement aux défis communs qui sont les nôtres ». Il a ajouté que c’est dans cette dynamique, au moyen d’une complicité parfaite, que les deux chefs d’Etats ont pu juguler la crise malienne.

Cela dit, il a signalé qu’il ne peut pas rester indifférent aux tensions que traverse le Burkina Faso, un pays frère attaché à la Côte d’Ivoire par des liens historiques et économiques. M. Touré s’est interrogé en ces termes: « Au pays de la paix, il y a eu la guerre. Au pays de la médiation et des Hommes intègres, devrons-nous nous attendre à une rupture de la cohésion sociale ? » Il a répondu par la négative, en formulant le vœu que les Burkinabè surprennent agréablement l’Afrique et le monde en trouvant des solutions appropriées aux préoccupations qui les opposent. Pour finir, il a demandé aux Ivoiriens de prier pour que ce qui est vu et entendu sur la place publique se termine par un renforcement de la cohésion sociale.

Adama BAYALA
badam1021@yahoo.fr

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