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Après la rupture avec Taïwan, un ministre burkinabè samedi en Chine

Publié le vendredi 25 mai 2018  |  AFP
Radicalisation
© Ministère par D.R
Radicalisation et extrémisme violent au Sahel : les acteurs de la lutte réfléchissent à une meilleure stratégie de lutte à Ouagadougou
La capitale burkinabè abrite le quatrième colloque régional sur la radicalisation et l’extrémisme violent au Sahel le lundi 24 et le mardi 25 juillet 2017. Photo : Alpha Barry, ministre des Affaires étrangères, de la Coopération et des Burkinabè de l`extérieur
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Ouagadougou - Le ministre burkinabè des Affaires Étrangères Alpha Barry débutera samedi une visite en Chine, la première depuis que le Burkina Faso avait suspendu sa coopération avec Pékin en 1993, a-t-on appris de source diplomatique vendredi, au lendemain de la rupture des relations diplomatiques du Burkina avec Taïwan.

"Le ministre Barry s’est envolé pour la Chine, après avoir pris part au conseil des ministres ce jeudi. Il devrait arriver samedi à Pékin, après des escales à Abidjan et à Paris", a indiqué à l’AFP une source diplomatique.

Jeudi, le Burkina Faso a annoncé sa décision de rompre ses relations diplomatiques avec Taïwan, avec qui le pays entretenait des relations de coopération depuis 1994.

"L’évolution du monde, des défis socio-économiques actuels de notre pays et de notre région recommande que nous reconsidérions notre position", avait justifié Alpha Barry.

"La Chine salue" cette décision, s’était félicité jeudi soir dans un communiqué un porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, Lu Kang, en espérant "que le Burkina Faso (...) rejoigne la grande famille de l’amitié et de la coopération sino-africaine au plus vite".

Depuis 2000, plusieurs pays africains dont le Tchad et le Sénégal, qui recevaient des aides de Taïwan, ont rompu leurs relations avec l’île afin de bénéficier de la coopération avec la Chine.

Après la rupture burkinabè, le Swaziland reste le seul pays africain à entretenir des relations avec Taïwan.

Aujourd’hui, seuls 18 Etats, parmi lesquels le Vatican et des nations du Pacifique et d’Amérique latine (Honduras, Guatemala ou Kiribati), reconnaissent l’île séparée de fait de la Chine communiste depuis 1949. Avant le Burkina, la République dominicaine avait elle aussi annoncé sa rupture avec Taïwan, le 1er mars.

Cette double rupture a conduit à la démission du ministre des Affaires étrangères de Taïwan.

ab/glr
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