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Inhumation de François de Salle Ouédraogo

Publié le vendredi 25 mai 2018  |  Sidwaya
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© Autre presse par DR
Délogement de terroristes à Rayongo : François de Salle Ouédraogo, est malheureusement décédé suite à ses blessures
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Le Maréchal de logis-chef, François de Salle Ouédraogo, élément de l’Unité spéciale d’intervention de la gendarmerie nationale (USIGN) tombé, le 22 mai 2018 à la suite de l’opération anti-terroriste à Rayongo, a été inhumé, le jeudi 24 mai 2018 au cimetière municipal de Gounghin.

«Nous avons accueilli la nouvelle avec consternation. Mais, nous savons que tant que nos forces armées sont là, le Burkina Faso sera toujours en sécurité. Nous disons un grand merci à nos vaillantes forces de défense et de sécurité qui ont fait un travail courageux. Notre François n’est pas mort, il a défendu la bonne cause de la nation et nous souhaitons que la terre du Burkina Faso qui l’a vu naître lui soit légère», tels sont les sentiments qui ont animé Isidore Bamogo, cousin de François de Salle Ouédraogo, à l’occasion de l’enterrement du gendarme. Tombé le 22 mai 2018, le Maréchal de logis-chef, élément de l’Unité spéciale d’intervention de la gendarmerie nationale (USIGN) a été porté en terre, le jeudi 24 mai 2018 au cimetière municipal de Gounghin. Une après-midi d’émotions qui a réuni des parents et frères d’armes du défunt, des autorités, mais aussi des anonymes, au bord de la tombe du défunt, mort les armes à la main pour sauver la Nation burkinabè. Tombé à 28 ans sous les balles de terroristes, son cousin retient que ses «assassins» sont déjà vaincus. «Ces forces du mal sèment la cause de leur propre destruction, parce qu’à chaque fois qu’ils nous mettent un coup sur le dos, nous sommes encore plus forts qu’hier et nous serons plus forts qu’eux», a soutenu Isidore Bamogo.Des larmes, des mines défaites, mais une allure digne pour signifier à l’ennemi que le Burkinabè n’abdiquera pas. C’est notamment le sens que cette dame, qui a souhaité garder l’anonymat, a donné à sa présence au cimetière. «Je ne connais pas le défunt, je ne sais rien de lui. Mais,je suis là pour saluer sa mémoire parce qu’il est mort pour le Burkina Faso, mort pour moi», a-t-elle déclaré. Elle s’est d’autant plus sentie concernée par la mort de ce soldat que, selon ses propres termes, les terroristes sont aujourd’hui «parmi nous, à voir même leurs noms, ce sont nos frères. C’est pourquoi, nous devons être prêts à les dénoncer toutes les fois qu’on les reconnaît». Au nom de la famille, l’oncle du MDL-chef, Narcisse Ouédraogo s’est réjoui de la mobilisation des Burkinabè pour l’enterrement de son neveu. «Nous avons considéré que c’était une affaire familiale lorsque nous avons appris la nouvelle. Mais une fois arrivé au cimetière nous avons constaté que c’est une affaire de toute la Nation. Il a combattu pour le Burkina, il est mort pour le Burkina…», a-t-il déclaré. Les éléments de l’USIGN se sont relayés, pelle à la main, pour donner le dernier honneur à leur frère d’arme. L’un de ses promotionnaires, le «pauvre collègue» lui a promis qu’ils continueront le combat, vaille que vaille, contre les forces du mal. Le ministre de la Sécurité, Clément Pengdwendé Sawadogo a, pour sa part, félicité «tous ces hommes qui sont engagés aujourd’hui sur tous les fronts de ce combat contre la menace terroriste ».Né, le 1er avril 1990 à Kaya (région du Centre-Nord), il est entré dans la gendarmerie en 2010 et a été muté à l’Unité spéciale d’intervention de la gendarmerie nationale (USIGN) en mars 2014. Il laisse derrière lui, une femme et deux enfants.


Fabé Mamadou OUATTARA
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