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Burkina: La Banque mondiale augmente le financement du Plan national de développement

Publié le mardi 22 mai 2018  |  AIB
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© aOuaga.com par G.S
Présidence du Faso : le nouveau gouvernement prend contact avec le chef de l`Etat
Mercredi 13 janvier 2016. Ouagadougou. Présidence du Faso. Le nouveau gouvernement avec à sa tête le Premier ministre Paul Kaba Thièba a eu sa première prise de contact avec le chef de l`Etat Roch Marc Christian Kaboré. Photo : Hadizatou Rosine Coulibaly/Sori, ministre de l’économie, des finances et du développement
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Ouagadougou - Le financement du Plan national de développement économique et social (PNDES), à hauteur de 1, 5 milliards de dollars (plus de 834 milliards de F CFA) par la Banque Mondiale, « sera augmenté à plus de 2, 2 milliards de dollars (plus de 1 224 milliards F CFA)», a appris ce lundi, de source officielle, un correspond de l’AIB.

Le gouvernement burkinabè d’un côté avec le Premier ministre Paul Kaba Thiéba en tête et la Banque mondiale de l’autre avec son représentant résidentCheick Fantamady Kanté, ont échangé ce lundi à Ouagadougou, sur des projets financés par l’institution internationale dans les secteurs de l’eau, de l’énergie et de l’emploi des jeunes.

Selon la ministre en charge de l’économie Hadizatou Rosine Koulibaly/Sory, «la collaboration avec la Banque mondiale est très bonne».

Elle en veut pour preuve, l’augmentation du financement du PNDES qui passe de 1, 5 milliards de dollars (834 945 000 000 FCFA) à plus de 2,2 milliards de dollars (1 224 586 000 000 FCFA) ».

Rosine Koulibaly/ Sory a aussi fait savoir que «le Burkina Faso est classé premier dans la région ouest africaine» en termes de financement devant la Côte d’Ivoire, le Togo et le Benin et figure parmi «les 5 meilleurs pays (en Afrique) en matière de performance des pays appuyés par la Banque mondiale».

Pour son collègue en charge de l’énergie, Bachir Ismaël Ouédraogo, le soutien de la Banque mondiale dans le domaine de l’énergie se matérialise par «un accompagnement en matière de production et de transport mais aussi en électrification rurale» car selon ses dires, « c’est seulement 3% de notre population en milieu rural qui a accès à l’énergie ».

Selon lui, la connexion entre Bolgatanga (Ghana) et Ouaga acquise grâce à la Banque mondiale, va permettre dans le mois de juin d’avoir autour de 50 à 100 mégawatt tout en expliquant que les travaux du côté burkinabè sont terminés et ceux du côté ghanéen ne devraient pas tarder.

«La Banque mondiale va nous accompagner aussi pour l’électrification rurale et permettre à nos populations en milieu rural d’avoir accès à l’énergie», a-t-il fait savoir.

Bachir Ismaël Ouédraogo annonce aussi dès octobre prochain, la consolidation des différentes lignes de transport de l’énergie entre le Burkina Faso et certains pays comme la Côte d’Ivoire.

«Nous avons le soutien de la Banque mondiale, nous allons renforcer les capacités au niveau de la sonabel car nous avons un besoin énorme en matière de capital humain».

Le coût global de financements des projets du secteur énergétique s’élève entre 300 (196 milliards 500 millions) à 400 millions d’Euros (262 milliards) a-t-il déclaré.

Agence d’Information du Burkina

wis/ak
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