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Recherche agricole au Burkina Faso : les structures de vulgarisation agricole et de recherche mutualisent leurs forces

Publié le mardi 15 mai 2018  |  AIB
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© aOuaga.com par G.S
Présidence du Faso : le nouveau gouvernement prend contact avec le chef de l`Etat
Mercredi 13 janvier 2016. Ouagadougou. Présidence du Faso. Le nouveau gouvernement avec à sa tête le Premier ministre Paul Kaba Thièba a eu sa première prise de contact avec le chef de l`Etat Roch Marc Christian Kaboré. Photo : Urbain Couldiati, secrétaire d`Etat auprès du ministre de l`Enseignement Supérieur, de la Recherche Scientifique et de l`Innovation, chargé de la Recherche Scientifique et de l`Innovation
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Le ministère de l’Agriculture et des Aménagements Hydrauliques et le ministère de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche Scientifique et de l’Innovation, ont organisé du 7 au 12 mai 2018 à Bobo-Dioulasso, un atelier d’échanges pour la dynamisation du partenariat entre les structures de vulgarisation agricole et de recherche. Objectif : Dynamiser la collaboration entre le système national de vulgarisation et le système national de recherche.


La collaboration entre les structures de recherche et de vulgarisation agricole est devenue peu dynamique, selon les ministères en charge de l’Agriculture et de la Recherche scientifique et de l’Innovation. Une situation qui influe négativement sur la production agricole. Dans le but de rétablir cette synergie et dynamiser la collaboration entre les structures de recherche et les services de conseil agricole, un atelier d’échanges a été organisé, du 7 au 12 mai 2018 à Bobo-Dioulasso.Cet atelier s’inscrit dans la mise en œuvre de la convention cadre signée en 2017 entre les deux ministères, selon le Secrétaire d’Etat chargé de de la Recherche scientifique et de l’Innovation, Urbain Ibrahim Couldiati. Il s’est agi au cours de cet atelier, selon M. Couldiati, de faire un état des lieux de la collaboration entre les structures de vulgarisation et recherche, d’identifier les axes de collaboration entre les structures, d’échanger sur les aspects liés à la production et distribution des semences, entre autres. La collaboration se fera, à en croire Urbain Ibrahim Couldiati, par l’implication de la recherche dans tous les projets et programmes du ministère de l’agriculture. Cela, avec la prise en compte par la recherche des différentes contraintes exprimées par le ministère de l’agriculture, a-t-il ajouté. « L’implication de la recherche se fera par la mise à disposition du ministère de l’agriculture des technologies innovantes générées », a poursuivi le Secrétaire d’Etat.


Le ministère de l’agriculture grand bénéficiaire


Suivant M. Couldiati, ces technologies feront l’objet d’un suivi, pour évaluer l’impact de celle-ci sur la productivité agricole. Pour lui, le suivi de la mise en œuvre des technologies va permettre dans le temps, de relever les progrès réalisés, les contraintes et les difficultés. Mais aussi, ce suivi permettra, de son avis, de relever les défis auxquels il va falloir trouver des solutions pour optimiser les résultats qui doivent s’inscrire dans toute la chaine de valeur de la productivité agricole. La collaboration antérieure a été « peu efficace », la tenue de cet atelier crée un nouveau cadre de collaboration, a-t-il fait savoir, permettant aux deux structures, d’après lui, d’apporter des solutions durables aux problèmes de la production agricole et de la sécurité alimentaire. Le département de la recherche scientifique et de l’innovation, s’est de ce fait, engagé à mettre à la disposition du ministère de l’agriculture, les nouvelles technologies mises au point. Il s’est également engagé à renforcer les capacités de ses structures et ses projets et programmes dans le transfert des techniques et technologiques auprès des producteurs et de leurs organisations. Le directeur de cabinet du ministre en charge de l’agriculture, Pierre Emmanuel Ouédraogo, représentant ce dernier, s’est réjoui de cette rencontre. Il s’est dit prêt à prendre en compte, les recommandations formulées par des experts des deux départements à l’issue de l’atelier. « Car, c’est le ministère en charge de l’agriculture qui est le grand bénéficiaire de ce partenariat »,s’est justifié M. Ouédraogo. Cependant, il a souhaité que les recommandations soient réalistes et réalisables pour le bonheur des producteurs du Burkina Faso.

Boudayinga J-M THIENON
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