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Plaidoyer pour faire de la ZLECA ‘’un puissant outil’’ de développement de l’Afrique

Publié le dimanche 13 mai 2018  |  Agence de Presse Africaine
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Addis-Abéba (Ethiopie) - La Conférence des ministres de la Commission économique pour l’Afrique (CEA) de l’ONU, ouverte vendredi à Addis-Abeba, a été une occasion pour les participants de se livrer à un plaidoyer destiné à faire de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECA) ‘’un outil puissant’’ apte à stimuler l’industrialisation, la diversification économique et le développement de l’Afrique.

S’exprimant lors de la rencontre dont le thème porte sur '' la zone de libre échange continentale africaine (ZLECA) et marges de manœuvres budgétaire en faveur de l’emploi et la diversification économique'', la secrétaire exécutive de la CEA, Vera Songwe, a déclaré que, pour concrétiser l’ambition de la ZLECA et atteindre ses objectifs de développement, le continent devait prendre des « mesures audacieuses » sur plusieurs fronts.

« Nous devons exploiter la dynamique qui existe aujourd’hui, afin de mettre en œuvre l’accord et de réaliser son potentiel de manière à ce qu’il profite à l’Africain moyen », a-t-elle affirmé, ajoutant que l’action la plus importante et la plus urgente devrait consister à créer « l’espace fiscal » permettant de favoriser les investissements publics et privés, tout en assurant une diversification économique, en vue de créer des emplois

Parlant des pertes de recettes douanières que la ZLECA pourrait causer aux budgets des Etats, elle a certes fait part de son inquiétude, mais a toutefois souligné que les répercussions de la ZLECA sur les taxes appliquées aux biens importés et exportés, seront « faibles et progressives ».

« Les revenus supplémentaires liés à la croissance générée par la ZLECA pourraient l’emporter sur les pertes de recettes douanières », a estimé Vera Songwe avant d’exhorter les gouvernements africains à revoir de manière plus large leurs politiques macroéconomiques, en particulier, les mesures fiscales, afin de s’assurer qu’elles permettent de tirer le meilleur profit de la ZLECA.

Pour sa part, le président du comité des experts, Mayacine Camara du Sénégal, s’est dit convaincu que la ZLECA permettra de lutter contre la fragmentation du continent, à travers notamment la rationalisation des efforts d’intégration.

L’objectif ultime est de parvenir à la création de la communauté économique africaine prévue dans le traité d’Abuja, a-t-il indiqué non sans souligner que ‘’ Nous devons travailler à nous passer de l’aide publique au développement dans un contexte de rareté de cette aide et la ZLECA ouvrira la voie à des recettes publiques plus durables nécessaires au financement des projets de développement de la région’’.

Prévue jusqu’à mardi, la Conférence des ministres de la Commission économique pour l’Afrique (CEA) de l’ONU a pour but de faire progresser l’initiative consistant à former un marché commun régional qui, selon la CEA, pourrait faire passer le commerce intra-africain de 16 % à 52 % d’ici à 2022.


CAT
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